questions

La statue pointe au ciel
Le soleil éclaire la vie
Cela sans arc-en-ciel
Le marché est en avis

Tous dans cette file
Moi du car je regarde
Dans mon temps qui défile
Cette attente qui me garde

Enfin le départ du Midi
Au soleil derrière la vitre
L’action qui me maudit
Dans la survie d’un pitre

Ce drive du plaisir
Loin des réelles envies 
Autant les yeux en rire
La monnaie en préavis

Nous venu du Big bang
Ignorant le pourquoi
Avec une l’idée de bang
Dans un instinct narquois

depart

Ton départ déjà
Avec ton sourire triste
Tous cela m’attriste
Et je me sans las

L’incompréhension des tiens.
Ta colère en leur ambiguïté
D’accepter ta réalité
Te rend chafouin

Ta vie t’appartiens
Tu dois être unique
Ils sont pratiques
Fini les entretiens

J’aime ce que tu es
Ta singularité est rare
Comme une œuvre d’art
Et j’évite les mes

 Pourtant je te vois
Loin des anathèmes
Tu es plus la même
L’illusion qui pourvois

Réussir en leur dessin
Avec cet amour pour toi
Même vrai reste sournois
N’est pas ton destin

Les choses de ta life
Qui reste à appréhender
Laisse ton monde régenté
Et cela jusqu’au clash

Moi devant tes yeux
Vide de charme
Mouillés de larmes
Je te cherche aux cieux

Fini les rancœurs
Dans ton devenir
Il reste mon soupir
Et ce poème de cœur

autre guides

La prison de la réalité
Enfermement de l’esprit
Encensé comme une liberté
Le mystique a priori

Pourquoi tout ce déni
D’autres que le réel
Quand le rouge est mis
Et que survient l’irréel

Etre un et maintenant
Dans l’animal matériel
Cet état triste enfermant
En rêve d’arc-en-ciel

Le monde intérieur
le beau est riche
Pris par les gourous rieurs
Nous laisse en friche

Les guides de l’éveil
Existe en bien là
Nour notre futur réveil
Œuvrant pour nous las

Sur cette belle terre
Surfant entre les dieux
Pour distiller l’éther
Aux êtres preux

Tous et toutes vêtus
D’un manteau de cœur
Peut-être des élus
Une chance en joker

Drive blues

Cette route qui vit
en moi et vibre
Avoir toujours l’envie
d’avoir cette fibre

Les mots ces textes
Ne peuvent pas aimer
Comme ces rythmes esthète
Ce blues des aînés

Toutes les paroles
Et poésies d’abîmes
Sont que des paraboles
A cette musique sublime

Les guitares graves
Les batteries frondes
Les Saxo suave
Les voix profondes

Tous ces pleurs
Avec leur malheur
Dit avec des fleurs
Pour notre bonheur

Font danser les pieds
Dans des vibrations pures
Peu importe les pieds
L’homme heureux en voiture

vivant

De l’infinité des univers
En perpétuelle expansion
Toujours en hiver
Vers l’inévitable contraction

Engendrant les galaxies
au milliard d’étoiles
Et ses exoplanètes en survie
Du vivant qui se dévoile

L’ego infiniment grand
de l’humain en panique
Ce besoin d’être croyant
Ou à défaut satanique

Nous grains de poussière
à la vie furtive
La peur sans repère
Que l’amour vive

Se noyer de vide
de superficiels calmants
Ou de pouvoir avide
Avec tout nos médicaments

Apprécier le vivant
Parce qu’il  est beau
Tout en le salivant
Et cela sans placebo

évolution

Loin sont  les origines
bien avant les androgynes
pourrait-on dire homme
ou alors peut-être femme

cette genèse est la vie
juste des instants de survie
Mangé dormir reproduire
avec l’envie de séduire

mammifère en évolution
vers les émotions
sans conscience du vivant
vivre le chemin devant

dans les règles de la nature.
longtemps cet état perdure
puis vain ce demain
de se savoir humain

avec ses élans de bonheur
et ces guerres de terreur
le temps des Trèves
des hommes qui rêvent

d’être plus qu’un animal.
Avec cette colère primale
se connecter à son âme
et déposer les armes

l’eau du ciel

L’orage s’est tu
Sur la moiteur
De la peau qui sut
La vie comme moteur

Dans le bleu orageux
La bise est partie
En ce temps rageux
Ce calme en répartie

Le soleil et le parapluie
Cette lourdeur qui pèse
Quel bonheur la pluie
Qui lave et apaise

Les corps en envie
Ruisselant en cascade
Cette attente en survie
Des éclairs en saccades

Cette douceur chaude
Du tonnerre au lointain
Ces nuages qui inondent
Un plaisir certain

La liberté du ciel
Des êtres qui prie
La beauté arc-en-ciel
Des hommes en vie

intempéries

Les Construction à risque
De tous ces hommes cynique
Toi tu t’adaptes à cette folie
Tu il construit ton lit

Tu nourris la terre
Et dévaste en délétère
Tu es issu des rivières océan
Des montages en céans

Des nuages apaisants
Des glaciers nourrissants
La cupidité des êtres
Te transforme  en mètres

Tu es pourtant source de vie
J’aime jogger en toi avec envie
Tu calmes le feu
Des torrents orageux

Ruisselant sur mon corps désir
Débordant d’hormones du plaisir
Autrefois le chasseur primitif
Avec la nature au sensitif

Coureur au long cours
L’horizon comme parcours
Pour ce plus de survie
Je cours sans préavis

peur primale

 Les oiseaux volent bas
Au ciel qui s’abat
En cette bise de peu
Ecrasé par le feu

Rafraîchissante en ce temps
Crainte de l’homme qui attend
Là sous ce noir inquiétant
Sous l’orage ruisselant

Les enfants jouent insouciants
En jeu d’eau stimulant
Oubliant le tonnerre
Digne de l’enfer

Le calme reviendra
Sans peur n’y sparadrap
Après les déferlantes
En éclaircie prudente

Ces peurs animales
En nous primales
Des âges farouches
L’inconscient en souche