Que n’ai-je eu de maître
En toute confiance pour naître
L’homme endormi est faible
Avec l’illusion de l’humble
Que d’exercices donnés
Message sans monnaie
Ecouter cela sans entendre
Et ne rien comprendre
Tous ces mots assourdissants
des guides libres compatissants
Ma surdité pour longtemps
S’estompe avec le temps
Que de sagesse perdue
à vivre en reclus
Avec les maux fragiles
Toutes ces excuses futiles
Regard tourné vers le passé
Que d’énergie pour dépasser
Cette enfance traumatique volée
Devenir libre pour décoller
Fini l’âge de l’espoir
Reste ce poème d’un soir
Le chemin vers l’infini
S’évapore la vie finie