Tu as vu le jour
Au delà de la Méditerranée
Ton pays de toujours
Très loin d’être bien né
Une mère acariâtre
Un père vite décédé
Une guerre en enfer
Pour toi non décidé
Le rejet du continent
Une vie en solitaire
Ce mariage permanent
Et les bars cerbère
Ton monde intérieur
Cacher à la vue de tous
Humble jamais supérieur
Pour les amis surtout
Un état suicidaire
Cigarettes comme calmant
Avec l’alcool lapidaire
Un état triste alarmant
Une violence délétère
Ce traumatisme destructeur
Sans jamais de repaire
Dans cette vie de malheur
Le temps réparateur
disséminer dans ton cœurs
Loin d’être ton bonheur
Et ce jusqu’au convoyeur