Le coton fuit le temps
mon regard brille au bleu
le cercle berce au vent
le portique quand il pleut
le lac crépite de sons
les arbres s’engorgent de saisons
l’éclaircie sépare à raison
les parapluies et les capuchons
le blanc, ces formes
Des imaginations d’enfants
la peur du noir morne
et des nuages changeants
le soir me couvre
la route est devant
le temps que je recouvre
l’amie que j’attends
la brise vide le ciel
de la noirceur de pluie
sortent les arc-en-ciel
avec le soleil de nuit
ta lumière brûle mes yeux
j’oublie même les étoiles
tu combles mes vœux
quand tu te dévoiles