patience

L’impatience à l’épreuve
L’énergie est courtoise
La patience comme preuve
L’âme reste sournoise

Eviter le stress
Pour le futur
Ne pas convoquer Arès
Et toutes ses créatures

Garder son centre
En toutes circonstances
Une envie de cendre
Pour lâcher la sentence

Les dominateurs de tout poil
Ces hommes pleins d’indécences
Aux langues puant le gasoil
Faisant fi de l’expérience

L’âge venant le vent tournant
Leur coffre vide de sens
Leur piédestal vacillant
Dans la craintes des tourments

Certains résilients
Les autres arrogants
Tous implorants
L’échéance venant

vieux

L’âge pour la sagesse
Ou beaucoup on compris
Illusion de jeunesse
Aux physiques mal appris

Vivre du passé
Souvent philosophe
Du présent dépassé
Loin des auditorium

La mémoire défaillante
Les muscles louvoyant
L’énergie décroissante
Et devenir malvoyant

Fini le flamboyant
A son âge s’adapter
Bonjour le larmoyant
Au costume s’apprêter

Vouloir être beau
Le jour des roses
Pour les suiveurs robots
Et enfin faire une pause

La canne pour marcher
Outil pour les anciens
Badine pour la paix
Qui frappe les vauriens

Vieux dans le corps
Jeune dans la tête
Mais pas encore mort
Toisé la fin qui guette

gens du voyage

Gens du voyage
à travers les âges
Gitan ROM forain
L’Europe pour chemin

Différent à nos yeux
Des fois pernicieux
Semblables dans le fond
Musicien dans le son

Rebelle sans respect
Vu comme suspect
Souvent nuisible
Avec Leurs jeux cibles

Caravane comme maison
Des enfants à foison
Pourvoyeur à leurs heures
Surtout pas consommateur

Même pas sans abri
Pleureuse qui ont bien appris
Être paria volontaire
Loin des précaires

Distillant la peur
Aux riches développeurs
Pour leurs terrains
Profiteur avec entrain

Parasites hors les lois
Voleur d’eau d’énergie sans foi
Détruisant les sites
Comme des touristes

sos

Cette rage dans le mutisme
Cette envie de détruire
Étouffé par les traumatismes
De ce mal-être se reconstruire

Et tout ses parleurs stupides
Vendant du faux et du rêve
Avec leurs discours insipide
procréant les mêmes en relève

Détruisant les peuples
Ranger dans les immeubles
Lover dans leur piscine
prédateur plein de toxines

Distillant la guerre
Partout en ce monde
Pour les hommes qui hères
Pour leur intérêt immonde

Depuis longtemps
Cette peur du vide
Dans les âmes tout le temps
Cette terreur qui rend  avide

Où est cette tendresse
présente en l’animal
Un appel de détresse
Avant d’être tous abismal

Travail

Bien faire son ouvrage
Pour laisser l’animal en cage
Supporter les cyniques
Avec leurs cruelles remarques

Cette peur de manquer
De tous ces banquiers
Créateurs d’entreprises
Pour réussir sans surprise

Dans le stress permanent
Qui contamine les intervenants
Ne plus subir
Autrefois en bouillir

Grâce au social
Aujourd’hui normal
L’homme se construit
L’humain se détruit

Enrichir les Nantis
Vieillir les repentis
Vomir les ordres
Sans le désordre

Patron bien conciliant
pour les riches clients
L’argent en vision
Les esclaves en prévision

Rentrer sa colère
Devant ces protocolaire
vrais esclavagistes marchands
tous ces faux bienveillants

pollutions

L’asphalte au diesel leur endorphine
Economie de bout de chandelle
Avec l’odeur des particules fines
Dilapider dans le superficiel

L’électrique en exploitation
Des pays lointains
L’hybride en solution
Leur Vas bon train

Sous le bienveillant soleil
L’essence a de bons jours
Les matérialistes en sommeil
Qui profite de leur séjour

Choisir entre le cancer
Suffoquant du poumon
Et l’effet de serre
Inéluctable du démon

Vivre c’est polluer
L’humain est blâmable
Trop tard pour dépolluer
La belle est remplaçable

La terre se défend
Aimable sans réflexion
Comme une enfant
Toujours sans condition

Décideur sans compassion
Accusateur du peuple
Caché derrière leur bastion
Avec l’argent qui aveugle

Destruction programmée
L’homme disparaîtra
Notre astre et condamné
La nature reviendra

social (travail)

Comme les ancêtres sages
Fatigués avec l’âge
Le travail c’est la survie
Avec le social c’est le lit

Etre un mal nécessaire
Devant tous les primaires
Qui débatte dans l’hémisphère
En oublient les précaires

Les vagues de la rue
Autant d’énergie perdue
Le retour au consensuel
Laisse le futur au réel

Vivre tous en touriste
Sans prendre de risques
Autrefois en construction
Aujourd’hui en destruction

Plus longtemps plus dur
Faut pas que ça dure
Assister protéger chouchouter
Tous ensemble dans l’individualité

L’avenir est maintenant
L’hexagone et mécréant
Finie la chasse pour la vie
Ne rien faire à l’envie

beau

Se voir tanker comme Bebel
Athlète au corps de rebelle
Fantasme du solaire
à la peau Claire

Le visage et banal
C’est dans les annales
Sans la couleur ébène
Le soleil a la peine

Les muscles une faim
Ce fantasme en refrain
Rêver dans le noir
à la lueur du soir

Beauté du visage
Des femmes en images
Laideur des mâles
Au trait animal

Reflet du miroir
Rêve sans espoir
L’esprit comme voie
Pour poétisée la voix

carrefour

La ville mène la danse
Tu ne risques pas de contredanse
La main tendue sous les lampadaires
Dans tes faux habits de misère

Pour une pièce donnée sous l’embrun
Que tu ajouteras au pot commun
Ton seul souci est la météo
Mais pas ceux qui te prennent de haut

Tu ne fais pas partie des miséreux
Tu n’as pas de chien amoureux
Après ce dur labeur agréable
Tu rentres te mettre à table

new generation

Comme tes aînés
Venus de la Méditerranée
Tu méprises la France
Chose apprise dés l’enfance

Tu te sens victime tu accuses
C’est ton baume ton excuse
Ton pays colonisé martyrisé
Pendant tant d’années méprisées

La blanche aux Pieds-Noirs
Le désert au sans pouvoir
Tout ce temps ignorer
Dans un état hébété

Maintenu dans l’enfance
Atrophie de l’intelligence
Le complexe d’œdipe
Et un jeu de dupe

La terre d’Algérie et ta mère
Celle de la vie
L’hexagone et un père
Celui de la survie

Plusieurs générations ont passé
L’inconscient collectif toujours dressé
Devenir adulte et un défi
Pour ceux qui se replient

Le communautarisme comme solution
Avec son lot de complication
Dans un futur idéalisé
Tu pourras fraterniser