obscurantismes

L’obscurantisme qui tue
se substitue au divin
descendu dans la rue
en dégoût du vin

Comment faire confiance
à l’inconscient de haine
Distillée en confidence
pour créer la peine

Une dichotomie de l’être
ni d’ici ou d’ailleurs
Ne jamais naître
Ton pays et railleur

Ta famille qui se terre
Et ferme les yeux
Pour se complaire
La peur en eux

L’excuse de toujours
Dans ton esprit décati
L es gourous de tes jours
Te Promettent le paradis

retraite

Enfin  la liberté
De choisir la suite
Sans les absurdités
Du monde en poursuite

L’argent comme outil
Bien que modeste
Une vie engloutie
Par le Codex

Ecrire ce trauma
Vécut en survie
L’âge au diaporama
Sans la dramaturgie

Travail pour subvenir
L’esprit en crève
Labeur sans avenir
Retraite en esclave

Sagesse pour accueillir
La nécessaire entrave
Faudra savoir vieillir
La solution du brave

humour écolo

Marché dans la rue
et lâcher un pet
Rien qui ne soit prévu
à l’heure du thé

De ce besoin inné
Décrié par l’éducation
Qui gratte le nez
Et boost la pollution

Des rots de l’enfance
Aux couches en panique
A l’odeur de pestilence
Avec leur gaz carbonique

Ne plus se laver
Pour pouvoir  boire
Surtout ne pas manger
Composte et déboire

Un an de confinement
La planète à respirer
L’homme et le réchauffement
Un humour sans transpirer

honteuse

Tel le loup-garou
Jamais tu ne te désavoue
Sous la pleine lune
Les soirs de bonne fortune

Tu arpentes les rues
Et rase les murs
A l’abri des réverbères
Au regard des berbères

Tu restes dans l’ombre
En Une terreur sombre
Avec ton mea culpa
Tu ne te mens pas

Loin des feux de la rampe
En cette envie dévorante
Le kniffe ton arme
Pour protéger ton âme

Pas besoin de phare
En ton teint blafard
Les lumières du spectacle
Avec ces artistes Oracle

Qui se montre au jour
En cette protection toujours
La honte est ton chemin
La peur est ton destin

hypocrisie

Tous ces faux semblants
Pour le commerce tremblant
Comment garder sa pureté
Pendant l’heure du thé

Avec les collègues et amis
L’hypocrisie des modernes admis
Vivre dans le cœur
Loin des médiocres rancœurs

Des égo sans humour
Avec leur faux amour
La tentation de solitude
Pour fuir ces attitudes

Vite  fourbir les armes
Pour protéger son âme
La vérité de se voir
Dans le reflet du miroir

Ne pas tourner la tête
Accepter cela en dette
Pour pas être un faussaire
Dans cette vie précaire

moralistes

Les abus de faiblesse
Avec les mots qui blessent
Du dominant social
Avec son code Moral

Paroles de nanti
Sans le ressenti
Des gens de peu
Pour eux des gueux

Sans éducation ni âme
Les passés par les armes
Tous ses feignants
Ceux socialement défaillants

Ces demandeurs d’aide
Au besoin qui plaident
L’aumône pour survivre
Cela sans en vivre

Une minorité de parasites.
L’exception que l’on cite
Les beaufs à morale
Il faut que ça parle

L’envie de bien faire
Égotiste belle affaire
Niveau zéro de l’humain
Déféquant sur le chemin

Très loin de l’éveil
L’argent leur sommeil
L’avion leur pollution
SUV électrique leur solution

Ne jamais  être punit
Le pouvoir qui unit
La vie donne le ton
la roue tourne dit-on

Des ex nazis à pognon
Ont usé l’opinion
Cela sans la punition
Jusqu’à la fin de leur partition

SUV

L’argent fait grossir les voitures.
Avec leur driver en caricature
Tous ces exag d’écolos
Qui domine les polos

Dans des SUV phallique
Route au plaisir angélique
Pollueur de l’extrême
Batterie en baume

Fausseté des nantis
Leur aura-t-on menti
L’apparence en drapeau
La classe des oripeaux

Peu importe les dégâts
Le futur comme légat
Les matériaux de l’extrême
Pour polluer sans blême

Extraire les minerais
Ces trésors adorée
Dans les pays  Estang
Les yeux dans le vague

EHPAD

Accueilli dans la famille
Après des années sans ville.
Dans un travail faussement facile
Que tu dis très utile

Placer esclave à domicile.
Maintenant en bisbille
En discussion stérile.
Sexagénaire à vie servile

Argent passé donner en mille.
Pour les enfants excuses habiles
Le projet EHPAD ou asile
Digne d’un mauvais vaudeville

Vieillesse que l’on veut docile.
Contrôle de comptes mercantiles.
Pas trop pour les évangiles
Avec envie de bacille

Vacances plutôt que difficiles
Fausseté de l’esprit infantile
Jeux de l’éloignement subtil
Vers la fin qui se profile

L’idée est au diagnostic sénile
Dans cette vie qui file
Dans ce fauteuil vil
triste survie sur le fil

les colères du bon

À  l’instar des Malamati
Mon moi haïssables
Distille des mots détestable
A l’écoute des pervertis

Colère du traumatisme
Difficile d’être puni
L’art martial m’est promis
Moi qui prône l’altruisme

Le besoin  d’être honni
Moi un être de cœur
Plein de rancœur
Qui ne veux qu’ harmonie

Ce besoin de dominer
Dans ma naïveté
Un oubli en brièveté
De notre animalité

Les jours arc-en-ciel
En regard du bisou ours
Les nuits de Grande ourse
Levant Les yeux au ciel

libertés retraite

Tu es dans l’action par défaut
Du matérialisme loin s’en faut
Les supermarchés pour le triste
Tu accepte les dominant égotiste

  Bourgeois bien nés
Leur école privé
Couper de la réalité
Soutien parental hanté

Héritage par possession
Ces là leur mission
Amis de la beuh
Hypocrite de peu

Ce qui on mal appris
On leur mépris
L’apparence en drapeau
Pour sauver leur peau

Toi tu attends la retraite
Pour  eux une défaite
Ne plus avoir à compter
Malgré la monnaie à dompter

Les patrons faussement honnêtes
Ne seront plus à ta fête
Pour toi la liberté
Et enfin la santé