animus

Une colère dans cette vie
Ce feu du rapace
En besoin qui glace
Le ventre en envies

Une chaleur des tripes
Que l’onanisme apaise
Cette solitude qui pèse
Dans l’action qui étripe

Malmener son gnome
Pour vivre un peu
Sans faire la queue
Auprès de ces femmes

Celles qui sont devant
Qui lèche les vitrines
Difficile sont c’est citadines
Contraire à celle des vent

Le Soir et l’ombre les ravis
Leurs plaisirs les deniers
Mais sans jamais renier
Leur vérité de survie

Le pathétique des terreurs
Dans cette recherche d’amour
Tout prendre avec humour
Dans ce poème pour rappeur

outrage

Une larme coule sur les pages
Soulié de cette histoire
Grâce au poème tu fais cépage
De cette infamie qu’il faut croire

La Méditerranée et sa traversée
Sont les écueils de l’errance
L’alcoolisme du père a bercé
Les besoins de l’enfance

Les bras frêle suspendu
Vers ce couple plein d’attitude
Les bleus de la mère perdus
Engendre soumission et solitude

Les besoins alimentaires
sont de saison
Les autres élémentaires
sont en prison

Emerveillé par une jument
Magnifique animal plein d’affection
Etre enfin le fils aimant
Avec un papa de substitution

Sans le savoir tu as ouvert
La boîte de Pandore
Les mains de pervers
Sur ta peau et quoi hardcore

Figé prostré tétanisé
L’enfant doit obéir
 Subir cette rosée
Nauséabonde sans bleuir

Eviter l’héritage libertaire
De la  tradition
Epoque des vers
Ecris en perversion

Passez le temps
Dans un typhon
Ton âme longtemps
Dans le siphon

L’analyse pour éduquer la libido
Dans une vie de résiliences
Sans le comportement domino
Pour aller vers la délivrance

retour du rif

Je laisse ce mur aux maux
Allah en est témoin
Je peine tous les siens
C’est pas de vains mots

Ces collabos du Hamas
Qui parodient leur histoire
écriven dans les grimoires
Pour la charia par contumace

C’est guerre de l’Orient
Cacher dans les Disney
Là sous le nez
De l’Occident indolent

Migrants en terre impie
Avec leur haine du Juif
Pour faire grossir les chiffres
Jusqu’aux confins de Pi

Nous, colons du Crétacé
Pour des terres derviche
Subissons ce retour du Rif
Avec de belles céphalées

internet

La dictature des algorithmes
Qui enferme les faibles
Dans ces réseaux qui rythment
Ce besoin de vouloir l’impossible

Toutes les croyances esthétiques
La machine nous les livres
Cela sans recherche critique
Avec l’esprit de l’homme ivre

Tous pensent contrôler le net
L’illusion est de qualité
Vendre des pubs aux marionnettes
La manipulation en continuité

Donner à manger du vide
Engendrera des faussetés
Sur la toile avide
La vérité et blacklisté

Outils de liberté dévoyés
Par des enfants sans conscience
Toutes ces fermes ou se noyer
Le temps de réagir en clairvoyance

Le savoir dans la logique
Dans le croisement des infos
Sortir de sa bulle  éthylique
Avant de devenir tous faux

jeu de balles

De ce son mat
qui secoue sans échec
En ces jeux automates
des adeptes du milkshake

qui de leur demi-mètre
brave le vent qui siffle
sur le ballon traître
Jaillissant du mur subversif

De cette résidence
loin des cités
sans la présence
de la diversité

faisant fi des esprits
chagrins de ses sourds
que la paix asservi
Dans ce long séjour

là ou ailleurs
les enfants vivent
même moins tirailleurs
libre en Eau Vive

l’âge du rêve
détruit par Dieu
l’adulte en crève
emmenant avec lui odieux

Ces imagination pures
toutes ces belles âmes
les mots comme arme
dans des pensées dictatures

conflit

Le funeste est revenu
Notre monde est possédé
Le superficiel est convenu
L’homme jette les dés

Vite faire un double
Peu importe le chiffre
En cette eau trouble
Pour changer le registre

Sans fuir la vie
Phrase plus que banale
Moi qui ai envie d’écrire
Pour les annales

Le feu de la colère
Libère les hormones de combat
Nous sommes tous délétères
Et cela s’en débat

L’espoir était le chemin
Vouloir croire le possible
Vivre les peines au lointain
Ce regard en nous impossible

Ce triste constant d’échec
Qui nous met mats
Se noyer dans l’intellect
Et souffrir les stigmates

Le retour dans les songes
De cet terreur immonde
La survie et mensonges
Et la douleur profonde

Reproduire les schémas
Sans en  prendre conscience
Se nourrir de trauma
Pour excuser la violence

Les dictatures de l’esprit
Qui enferme les corps
Transforme l’amour en mépris
Peu importe les décors

La paix est une illusion
Saupoudré de haine
L’âme est en perdition
Devant ses guerres vaines

Le réveil est brutalité
Une farce sans rêve
Les larmes de la réalité
Qui coule sans Trêve

triste vélo

Tous ces vélos électriques
Pollueur en extraction
C’est fausse moto sans critiques
Economique en utilisation

Cycle sans formation
Qui roule sans permis
Sans casque ni protection
Surfent sur l’économie

Les deux roues mécaniques
Bicycle maintenant obsolète
Dépassé par les sinik
Plus vite que des mobylettes

Même les faux fixit
Sont à la ramasse
Avec les bobos qui s’excitent
Perdus dans la masse

Seul le mauvais temps
Libère les routes des parasites
Autrefois pauvre haletant
A présent dominant apparatchik

Finie la petite reine
Celle de la rue
Ce besoin à la traîne
L’assistance crée des ventrus

Dictateur politique agréé
Loin des road movies
L’illusion de la santé
Le gaz des pots servi

Plaisir de liberté
Perverti par les nantis
Art de la légèreté
Perdu dans les mercantis

tram

Tu glisses en parallèle
Le plein de vie
Et cela sans bielles
L’électricité te ravit

Peu importe les visages
Tu es utile à tous
Même dans les aiguillages
Le temps est ton atout

Tu files sur le métal
Où tes balais se chargent.
D’énergie pour le bal
Point besoin de targe

Ton profil et fuseau
Ta bulle et paisible
Tu rythme en réseau
Surtout pas irascible

En ton corps béluga
Tu embellis la ville
L’eau est ton Judas
Les relais ton fil

Tu serpentes en risque
Dans la cohue urbaine
Sur le même disque
Que la folie humaine

Halloween

Girondins en statue
Sous l’embrun triste
L’attente las abattue
Dans le car artiste

En octobre les monstres
Fête pour les Kidd
Les USA qui montrent
Leur puissance de caïd

Offrant des mystères
Sous peine de sort
Colon de la terre
Les autres princes consorts

Pays du tout possible
Pour les nantis patent
Dans les cris inaudibles
Des laborieux rampants

Sauveur du monde
Avec Dieu comme chemin
Et leur partage immonde
Sans demander leur destin

Le contrôle des alliés
Pour décider l’exode
Engendrant un conflit fou a lié
De deux peuples qui s’érodent

cabiné psy

J’étreins mon carnet
avec du classique
Des idées incarnées
FIP en musique

L’ami est en paroles
Moi j’écoute le plaisir blues
Du piano en parabole
 Musique digne de Toulouse

L’attente est au Phone
Moi assis le nez dedans
Je regarde aphone
Les patients implorants 

J’écoute les sons
J’oublie les réseaux
Et patiente a raison
Des mots en ciseaux

En ce lieu d’espoir
Des malades sans armes
Au sourire répertoire
Et visage de lame

Les tempos rythment
Les temps du pied
Le futur est énigme
L’ âme comme trépied