Neuf vies !

Je sors en drive
Sous le ciel chagrin
Un matin sans givre
Au risque du grain

Ce désir de l’autre
De cette belle âme
Dont je suis l’apôtre
En oubliant mes armes

La route sans nuages
Sauf dans le ciel
Qui dessine ton visage
Ou je vois l’essentiel

Je me languis du temps
Sur le bitume terne
Fasse nos yeux longtemps.
Se regarder sans peine

De ce virage sans peur
Un chauffard a œuvré
Les chats ont leurs faveurs
La mort au goût cuivré

Neuf vie dit toon
C’est dans les animé
Triste est ce cartoon
Funeste vitesse aimée

Une vision qui foudroie
Jusque-là tout plaisir
De venir vers toi
Pour embrasser ton sourire

Faux pouvoir

 

 

La force des femmes battues
Engendre la colère qui tue
Des hommes faibles sans âme
Avec pour réponse les armes

Cette violence pour la domination
De ces mâles en reproduction
Ces conflits de territoire
Au charnier de la victoire

Voiler les femmes de pouvoir
Surtout ne rien voir
De leur attributs de désir
Qui se cachent au plaisir

Toutes ces danses érotiques
De ces dominantes artistiques
Des Mille et Une Nuits
Avec leur voiles qui ennuient

la mort contre nature
l’onanisme comme cure
les tournantes en perversion
Dieu en absolution

fausse union en solution
pour humain en perdition
avant la fin de saison
et la dernière oraison

basse cour

Le poulailler des critiques
Qui caquette sans âme
Faux sourire leur arme
Les maux en hypocrite

Polyglotte plein d’égo
Distillant leur vérité
Victime de vanité
Avec des mots mégots

Les cerveaux embrumés
Par des idées simplistes
L’esthétique comme risque
Cette fragilité costumée

Miroir pour touriste
Préjugés comme office
Voyant l’autre en nocif
Être pathétique et triste

L’idée du bon
De l’humain propre
Cette pensaient malpropre
Voilà la triste prison

autre guides

La prison de la réalité
Enfermement de l’esprit
Encensé comme une liberté
Le mystique là incompris

Pourquoi tout ce déni
D’autres voie que le réel
Quand tout est asthénie
Et que survient l’irréel

Etre un et maintenant
Dans l’animal matériel
Cet état triste enfermant
En rêve d’arc-en-ciel

N ‘autre monde intérieur
la beau est riche
Pris par les gourous rieurs
Nous laisse en friche

Les guides de l’éveil
Existe en bien là
Nour notre futur réveil
Œuvrant pour nous las

Sur cette belle terre
Surfant entre les dieux
Pour distiller l’éther
Aux êtres preux

Tous et toutes vêtus
D’un manteau de cœur
Qui rêvent d’être élus
pour un plus un joker

illusion

Toi tu as survécu
Au signe du zodiaque
Tous te porte au nu
Malgré tous tes manques

La sainteté dans les malades
Et affaire de situations
Toi tu te marrades
La guérison et ta libération

Restés un êtres de bien
C’est pour les belles âmes
Pour d’autres c’est acte vain
Leur ego comme sésame

Toutes les attentions passées
Tu en as fait festin
Mais l’orage dépassé
Tu poursuis ton destin

L’illusion de croire
Que les épreuves changent
En bienveillant Archange
Ces humains sans gloire

200 ans

Né entre deux guerres
Jeune pousse de naguère
Tu as assisté au sang
Avec tes amis à Gland

Feuille hautes dans le ciel
Avec ce goût de miel
Tu côtoies les cimes
Et les laisse aux Abymes

Tu les observent surpris
Perdu dans leur violence
Toi tu as tout compris
Tu regarde loin vers l’espace

Ces hommes sans avenir
Avec leur esprit fou
Et leur conflit à venir
Pour contrôler le grand tout

Leur existence fugace
Devant ta sagesse d’amour
Triste est leur déchéance
Face aux racines de toujours

tous puni

Jouer d’une époque
empreinte de pouvoir
triste de devoir
avoir l’image équivoque

là sous la joue d’homme
Qui auréolé d’un droit
ou le non était rois
vers l’infâme Muséum

le temps a passé
les maux sont restés
Metoo à raviver
c’est trauma esseulé

mettre en lumière
Les pervers aveugles
avec le regard bigle
De leur âme tanière

tous et toutes victimes
de mœurs dévoyées
de domination déployée
en route vers l’abîme

tous poussières

Échec de l’homme qui dévale
cette pente en cycle
Le temps qui nous avale
et qui nous recycle

Les conflits de l’absurde
avec les pathétiques haines
De colère sourde
Qui engendre la peine

Les illusions de pouvoir
qui  abrutit les mortels
Ceux qui veulent croire
à une vie éternelle

face que l’âme ouvre
son cœur et s’apaise
Oublier les mots de soufre
ne vous en déplaise

Humour qui rit jaune
pour un message cool
Méditer sous un aulne
sans les maux qui coulent

Le pardon est stupide
c’est dans les esprits
Et pourtant acte limpide
pour qui a compris

compromis

La démocratie et un compromis
Et jamais une chose due
Voilà l’humour est mis
La réalité toute nue

Les besoins et désirs
Des hommes esclaves
Sont loin des plaisirs
Des nantis en enclave

Garder les âmes enfermées
En leur donnant de l’espoir
Tous les êtres déprimés
Qui ne peuvent s’asseoir

Politique sans pouvoir
Pris par les lobbies
Qui œuvrent en désespoir
Pour les cloués au pilori

Des fois un miracle
Quand l’intérêt et absent
Des discussions d’Oracle
Qui vivent pour l’argent

psy

Tu as l’oreille prêtre
à l’écoute du vent
Celui du mal-être
Qui pleure souvent

 Ces faux sourires
Qui font face assis
Las de ne plus rire
Et font comme si

En ces temps de feu
Tu es ce témoin
Qui sauve qui peut
Toi le psy cartésien

Tu éveilles les bons
Ceux qui se mentent
Dans leur faux baume
Pour amis en tourmente

Le malheur des autres
Fait leur pathétique survie
Quand le bonheur côte
Malheureuse et leur vie

Le miroir se brise
Devant la vérité crue
La bonté en crise
Dans la réalité nue

Toi avec ta science
Qui en est pas une
Tu affirme cette régence
En magicien de rune