ORL

Les sons n’arrivent plus
A mes oreilles indus
L’urgence en acouphène
Vite trouvé avant la peine

Une difficulté du temps
Trouver un gourou pourtant
Peu importe la monnaie
Mon compte va me sermonner

Cette spécialiste non affiliée
Auquel on ne peut se lier
L’expertise est efficace
Dans sa maison Palace

Une rémunération osée
Digne d’une professionnelle posée
Sans le plaisir d’écoute
Un comble qui en coûte

Pourtant elle en a deux
Le risque est hasardeux
D’entendre les maux
Derrière nos mots

Faute de médecin humain
Les experts de demain
Seront livrés sans âme
Avec l’argent pour blâme

dette

Sur la berge tu plisse
Et attends le visage
De ton frère complice
Avec sa parole en cage

Qui honore s’enrichit dit-on 
Voir l’ami qui s’efface
Tu connais déjà ce son
Qui ne laisse pas de trace

Un ego qui ne dit pas
Toi tu à besoin de mots
Pas de Royalties repas
Qui engendre bien des maux

La fierté en essence
Mes les âmes en délicatesse
Sans le vocable en élégance
Et ce jusqu’à la tristesse

Assumer les besoins
D’ un proche de cœur
C’est en prendre soin
Pour fuir les rancœurs

Sur la rivière furibarde
Toi assis dans l’herbe
Tu vois venir la barque
Et sa  funeste perte

adoption

 

Tu parcours le tiers-monde
Pour acheter un petit
Pour ta femme non féconde
L’exotique en prérequis 

Dans certains milieux
C’est de bon ton
Pour s’approcher de Dieu
Et cela sans demi-ton

Toi tu es bien né
Et porte là ta croix
De vouloir un nouveau-né
Ce voyage tu y crois

L’Afrique ou l’Asie
Peu importe le lieu
Pour toi tout est poésie
Très loin des banlieues

Tu montres cet enfant
Pour s’excuser peut-être
D’un racisme bien-pensant
Une dichotomie de l’être

Tu sauves les désespéré
En les déracinant
Dans l’envie de créer
Une famille cerf-volant

Les adoptions de l’hexagone
Qui n’ont pas de coût
Ces orphelins autochtones
Son Trop banal à ton goût

l’impossible pardon

Pousser par ta dissonance 
Tu as joué avec le feu
En touchant à l’innocence
 Sans jamais de pare-feu

Tu te punis en intime
Depuis tu en souffres 
Comme encore ta victime 
Avec ce goût de soufre

L’excuse des traumatismes
 Loin de te soulager
De cet absentéisme
De ton esprit outragé

L’idée de ce schéma
Se profile à l’horizon
Et cela sans cinéma 
Désastreuse et cette vision

  Tu portes ce fardeau
Dans ton âme réveillée 
Qui dévale à vélo
Sur cette route dévoyée

Maintenant en résilience
Tu cherches la paix
En ton monde sans silence
 Dans ce rêve de s’excuser

Egoïste en faute
Le pardon en envie
Qui implore l’autre
Pour vivre sans préavis

abandonné

Tu es une ardente féministe
 Tu encens ton maître Metoo
Tu as ouvert la porte
Pour punir tous ces maux

La minorité de pervers
 Auréolé de leur pouvoir
Tous ces loups libertaires
 Qui n’on que faire de Beauvoir

La majorité de l’intime
Ceux qui sont respectueux 
Sont les seules vraies victimes
De ses visibles délictueux

Les prédateurs des rues
Eux sont rarement punis
La peur enferme les abus
Qui reste à jamais impuni

Les avocats des nantis 
Diffèrent à l’horizon
Les procès des faux repentis
Bien loin des prison

Pendant tout ce temps
Les femmes voilées afghanes
 Lutte contre les mollah, longtemps
Toi ta terreur les abandonnent

écho (d’un ami )

Sublime message
Qui fait écho sage
A un maniaco-dépressif
Aux jours poussifs

Ce dernier est prisonnier des cycles
Qui implacablement recycle
Ces moments qui le font passer
Dans L’effort de se dépasser

D’une léthargie profonde
Loin de sa faconde
A une euphorie pugnace
Qui dure fugace

Il est fatigué
À faire le gué
De ces jours la
En étant las

Obéissant à Anankè
Déesse de la Nécessité
Il devra a son tour
Mais pas pour toujours

Reprendre son cartable
Pour des cours impeccables
Et se livrer sans glace
La devant les classes

Injustice de tout cela
Qui suis son chemin, hélas
Non, c’est seulement la vie
Qui vas De mal en pis

Disciple de la vérité,
Adepte de la lucidité,
Il repartira au combat
Chaque chute le relèvera

Attendant avec sagesse
Et grande hardiesse
La libération quand viendra
Le moment du trépas

extrême danger

De ces dialogues sans fin
Ou tous restent sur leur faim
 Est-il comme les autres
A-t-il des apôtres

La lâcheté de ceux en place 
Avec leur puérile querelle Rance
Lui il est là depuis longtemps 
Et il prend tous son temps

Parti honni de toujours
Enfin à la lueur du jour
 Nombreux pour cette occurrence
Mais surtout sans l’appartenance

Leur idée nauséabonde
Qui court de par le monde
Devenu presque respectable
Grâce à certains indéfendables 

Le pouvoir en vue
Un changement voulu
Le courage de voir la vérité
Manque au politique hébété

Le peuple en colère
Se veut délétère
Facile poème en raison
Triste rime de saison

rêverie

L’arbre majestueux magnifique
Qui bordent ce lac féérique
Les jeux des enfants
Sous ce soleil aveuglant

La piste pour les Kidd
Ou glisse les têtes vides
Autour du bleu de l’eau
Sur le sable avec leurs seaux

Le bancs des taciturnes
Où se posent les habitudes
Des âges de lassitude
Et celle des solitudes

Ce destin de sauvegarde
Qui envieux regarde
Triste de leur vie morne
Les amoureux plein d’hormone

Eux proche du tombeau
Occupé à être beau
Avec ce plein d’envie
Cette élan de survie

Jeune dans le cœur
Et avec ce joker
Un dernier tour de bonheur
Et cela sans déshonneur

Or blanc

Barbaresque de l’Orient
Tu sillonnes les côtes d’Europe
à la recherche de l’or blanc 
C’est ta mission ton scope

Ces esclaves à vendre
Sur les terres d’Afrique
Sans jamais te méprendre 
Aux yeux des Amériques

Tu vogues jusqu’à l’Asie
Tu arpentes les océans
Tu vends sans poésie
Pour des biens céans

La traite des visages pâles
Cette infamie oubliée
En fond de cale
 Enfin l’histoire réconcilier

Tous ces êtres en travaux
 Loin de l’ancien monde
La libération en drapeau
Par des colons immonde

IA

Tu endors les cerveaux
Ou les neurones se détaches
par monts et par vaux
Pour un repos potache

la science est ton destin
tu fais dans l’instant
le futur est en chemin
tu le hurle aux tympans

l’homme est ton esclave
perdu dans ses états
caché dans ton enclave
tu compiles ses data

tu crées bien mieux
que les esprits fidèles
qui œuvrent laborieux
dans une utopie rebelle

les médiocres, un atout
sans effort aucun
tu leur donnes tout
dans un pot commun

L’inéluctable de IA
l’horizon de demain
tu contrôles en CIA
les humains en devin