écriture

La sagesse de l’humain
L’encre et la plume
L’outil dans cette main
Pour sortir des brumes

La nature sait compter
Et lire ses besoins
L’animal doit se dompter
Dans l’équilibre des soins

L’homme et le papier
Offrande des arbres utiles
Dans son acte d’expier
Avec des mots futiles

Les maux en écrit
Ce don de l’âme
Que la faune en cris
N’a pas comme arme

Peu importe les supports
Faisons fi des dialectes
D’informatique et ses ports
Les parchemins se délectent

orthographe

Leur tête remplit de pus
Leur langue pleine de venin
De ces superficiels qui conspuent
L’orthographe des mots du rônin

Raille les rides de surface
Aveugle des lames de fond
L’image en miroir se glace
Quand L’ego demande pardon

Le savoir du français
N’est pas mon acquis
Le risque est d’offenser
Tous ces donneurs exquis

Mais pas donne le ton
Qui veut marcher et béni
Pour les autres le bâton
Qui est bien sûr d’académie

L’humour devant cela
Moi qui suis en cri
Des fois je suis las
Des maux mal écrit

pages créatives

Le moi haïssable a œuvré
Pour souiller mon âme
Une douleur pour créer
Les traumas comme arme

Moi l’écolier médiocre
J’ai ouvert la page
Mon français en ocre
Pourtant je fais cépage

Je recycle les mots
Encore plus en nuage
Les poèmes sont mes maux
Des épreuves en partage

Rester sur le fil
Sans être un suricate
Vivre le bon profil
Laissez le noir aux cats

Cette découverte tardive
Loin de mon esprit
Même nul en tentative
Ca n’a pas de prix

Peu importe les critiques
Je vis et je fais
Les leçons que j’applique
La plume est mon buffet

créatif

Ce rêve de l’édition
Fantasme dans la sieste
L’esprit en libre action
Au réveil j’en peste

Vite trouver le chemin
Pour draper  mon livre
En des mots chagrins
Au goût de cuivre

Le crayon et la plume
Aux oiseaux la mélodie
Aux hommes qui assument.
L’harmonie de la parodie

Génie de la musique
Au poète dans l’écriture
Partout créer de l’artistique
Avant l’EHPAD en villégiature

Neurones sans les mots
L’oreille souffre du son
De l’âme en trémolo
L’envie d’être au diapason

Faire que l’encre fasse tache
Dans les cœurs en écoutent
Que le papier se détache
Des paroles qui en coûtent

œuvrée

d’aucun étale leurs apparences
distillant leurs connaissances
Pour cacher leur mal-être
Et leur difficulté d’être

La faiblesse de plaire
Pour que l’on t’aime
Tristes sont les traumas
Qui suivent ce schéma

Ce poème pour le vrai
Ecrire pour œuvrer
Faire fi  du superficiel
Et atteindre le ciel

 Vite se lever
Pour se prouver
Que la vie existe
Même dans le triste

Regarder au loin
Perdu dans les soins
Que tu veux te donner
Et te pardonner

Dans ce temps éclair
Tout mettre au clair
Redevenir un enfant
Avant les parents

Pureté sans ego
En ces jeux de go
Cela n’est pas la fin
Vivre et nourrir sa faim

quantité vs qualité

Faire des proses poétiques
De ça je ne peux
Ce faisant je serai pathétique
Mes écrits sont râpeux

Pas de phrases alambiquées
Juste des idées craintives
Sans me sentir impliquer
Détaché des mots qui vivent

Peu importe le projet
Seul la rime doit vivre
Dans la beauté du sujet
Avec de l’encre pour survivre

Rester dans l’ombre
Des poètes vrais
Que de penser sombres
L’envie est d’œuvrer

Faire face à sa réalité
La faiblesse des fondations
Le risque d’être alité
Multiplier la production

Quantité en ces pages
Dissolution de la qualité
Un mauvais cépage
Pour fuir la mortalité

maux truculent

Ne plus être  lent
Oublier les mots excellent
De cerveaux déroulant
Ce besoin déroutant

De savoir succulent
Des écrits truculents
Du sport annihilant
Au corps corpulent

A l’hygiène sans talent
Dans un antre pestilent
Besoin de maux brûlant
Et de livres opulent

Comment faire le bilan
Dans ce temps filant
Tester le simple étincelant
De l’esprit chancelant

De ce vide ensorcelant
Un plaisir psy simulant
Loin des êtres vigilants
Dans le silence jubilant

empathique

Je déambule et doute
Perdu sur cette route
Plein d’effluves de goudron
Sur ces trottoirs chaudrons 

Cherchant l’ombre médecine
Croisant les figuiers en cimes
vers ce tronc cerbère
De cette verdoyante mère

De ce fragile îlot
J’en ferai mon lot
Protégé du feu
Dans cette assise de peu

Pour ce poème d’oubli
Dans ce temps en empathie
Ou les oiseaux  harmonieux 
Vivent de chants mélodieux

Comment Pui-je être heureux
La ou les bons amis malheureux
On la peur de sourire
Dans leur destinée à venir

La sur leur tête fragile
La solitude du facile
De ceux qui observent
Ces moment triste qui arrive

Ces pensées se diluent
Dans l’âme absolu
De cette libre nature
Ou la beauté  perdure

driver poétique

Un poète a son volant
En son ventre convoyant
Des observateurs afférents
Ecris ces mots en risquant

La ville sans errance
Sous le ciel en portance
Calme dans le brouhaha
En regard sur Burdigala

Sa beauté de pierre
Les églises en prière
Les courbes gracieuses
La Garonne tumultueuse

Les arches de Napoléon
L’art érigé au Panthéon
Vers celui d’Aquitaine
Qui regarde sans peine

Ce pont haut dans le ciel
Dans une brume arc-en-ciel
Du fleuve de Poséidon
Très loin d’Armageddon

Les observateurs en désir
Apprendre et leur plaisir
Les commentaires en écoute
Et cela sans le doute

Du driver en déroute
Qui reste sur la route
Pour finir son tour
Et poétise en retour

heurt

Perdu dans tes peurs
Nourris de bonimenteur
De tous ces menteurs
Cherchant le bonheur.

Loin de ton heure
Se programme destructeur.
Soumis aux prédicateurs
Magnifique recruteur

Pour l’argent jouisseur
Et ton âme possesseur
Ton envie d’ascenseur
Pour rêver ailleurs

Ce besoin de convoyeur
De maître aiguilleur
Subtil joueur
Souvent amuseur

Du talent d’acteurs
Qui est le leur
Toi et ta douleur
Adepte de la pâleur

Efficacité des racoleurs
Plaisir des tourmenteurs
Trouver le libérateur
Qui est dans ton cœur