sourd

Triste de ne pas avoir
La fibre de la musique
L’oreille ne sait voir
Ni entendre le féerique

Vivre les voix modernes
Des chansons qui flamboient
La critique des sourds terne
Dont le cœur reste pantois

Pourtant sentir le blues
Des rythmes qui encensent
Sans l’esprit de la loose
Est entré dans la danse

Les chanteurs génétiques
Doués par la naissance
Sans l’âme acétique
Dans une recherche de sens

Ces textes des poètes
Repris pour la gloire
Sans la plume prête
L’esthétique doit prévaloir

Drive blues

Cette route qui vit
en moi et vibre
Avoir toujours l’envie
d’avoir cette fibre

Les mots ces textes
Ne peuvent pas aimer
Comme ces rythmes esthète
Ce blues des aînés

Toutes les paroles
Et poésies d’abîmes
Sont que des paraboles
A cette musique sublime

Les guitares graves
Les batteries frondes
Les Saxo suave
Les voix profondes

Tous ces pleurs
Avec leur malheur
Dit avec des fleurs
Pour notre bonheur

Font danser les pieds
Dans des vibrations pures
Peu importe les pieds
L’homme heureux en voiture

country

Jeune ou vieux
Tu fait des envieux
Tu virevoltes sans surprise
Ton âge n’a pas de prise

Les pieds agiles
Les tempos difficiles
Geste que tu claquettes
Chapeau vissé sur la tête

Issue des folklores d’Irlande
Des forêts de landes
De la musique du peuple
Jusqu’aux USA tu repeuples

Les violon d’Ingres
Avec l’accordéon bringue
Du rythme country
Tu as tout compris

La fusion des histoires
Des cowboys notoires
Tu fais danser
Au pas cadencé

Pickup Mustang et Harley
Qui mérite un smiley
Sublimer de chevaux magnifiques
Dans un décor mécanique

l’âme du blues

Venu de la misère
Du cœur des rues
Des églises sincères
Des génies disparus

Issu du chaos
Des années noires
Pour vivre là-haut
Malgré les déboires

La vie devant
Dire les mots de l’âme
Un désir ardent
Jouer au cœur des gammes

Vivre les sons qui swing
Pour éloigner les larmes
Au bas des buildings
Et déposer les armes

Les main qui se donnent
Les pieds qui jubilent
Les corps qui frissonnent
L’harmonie de l’utile

Cette musique qui vibre
Aux rythmes mélodieux
Tous ont la fibre
Dans l’instrumental des dieux

Précurseur du rock
De la soul qui saoule
Bien Loin du baroque
Prodige née de la lose

Une symphonie du blues
Survivant dans le glauque
Subsister sans le flouze
Mais toujours a la cool

Nègre de  leur vivant
Jouer sans remords
Libre dans le firmament
Bluesman célèbre dans la mort