toujours plus

Le désir de l’inédit
Qui guide les êtres
Envie de renaitre
Toujours plus en devis

Le banal de la nature
Tous ces non dit
Qui nous terrifie
Dans l’esprit perdure

Besoin de dévolu
Pour en survivre
Baume qui enivre
Un rêve d’absolu

Les fleurs les arbres
Pour jouir a l’envi
Notre astre est vie
Loin des ténèbres

Les anciens en vivaient
Le cœur en recours
Tous  au long cours
Leurs âmes revivait

Moderne en toujours plus
Les émotions extrêmes
Pour eux suprêmes
En quête de surplus

Toutes ces sensations fortes
Dans leur agonie frustré
Pour ne pas être prostrée
Par la mort en cohortes

espoir de vie

Les besoins essentiels
Tutoie le ciel
Les revenus d’argent
Sont acte diligent

La fin de misère
Une retraite  précaire
Les corps actuels
Son encore usuel

L’âge à ses risques
Qui tournent comme un disque
Croire avoir tout
A l’abri des Manitou

Rêve d’un doyen
Pour être bien
Libéré des entraves
D’une vie d’esclave

L’ombre  au tableau
Regarder dans le hublot
Le temps qui passe
L’enfances nous dépasse

L’espoir de vie
Les os en survie
Le feu est là
Dont tu es Las

Dans cette colère
La belle affaire
Vivre par défaut
Connu est l’info

hypnose

Tu brilles sur les écrans
Et manipule les cerveau faciles
Tu cible les proie  utile
Loin Des journalistes prudent

Le regard bleu  hypnotique
Fige les artistes rêveurs
Qui sont souvent ailleurs
Ces saltimbanques de l’unique

Une voix qui charme
Seul vrai talent
Les yeux ardent
Ou tous se pâment

Ces gogo que tu attrapes
En bon stratège
Tu crées des pièges
Avec complices chausse-trappes

Tu manipule avec hardiesse
En des mots sensitif
Les gentils émotif
Qui sont ton business

Tu surfe sur l’exception
Tu évite les guerriers preux
Avec leur esprit de feu
Les règles tournée en dérision

matin

Ce réveil ou le coq chante
Non pas que ça m’enchante
Tel le chat je m’étire
La réalité me respire

Il me faut encore me lever
Ce cauchemar est à laver
Vite faire mes émulsions
Comme un robot sans passion.

Mon estomac est noué
Pas de petit déjeuner
Les chaussures la veste
Le froid dont je peste

L’explosion des cylindres
La musique blues à revendre
Cette chaleur dans l’habitacle
Sur cette route spectacle

Pour sortir de l’apathie
Avec le son en thérapie
Avant la journée
Qui dure des années

Même un travail aimé
Ne peut compenser
Ce besoin viscéral
D’un amour primal

Honni  en société
Elan de liberté
L’écrit en perdition
Du poète en dérision

être ou pas

Pourquoi se mentir
Loin du sourire
Ne pas choisir
Il faut en rire

La délicate position
Des élans n’ont pourvu
D’une autre génération
Cachée à la vue

Mariage de raison
Ouvrir les écluses
C’est là leur prison
Les religions en excuse

De l’amour surtout
Oublier la curée
Embrasser le tout
Pour cette liberté

Rêves en faute
Fantasme en retour
Et cela sans dots
Réalité sans détour

Solitaire en gestion
Rester pour rien
Enfermé en son bastion
Sans voyage aérien

Les chocs de l’enfance
Mais ne jamais voir
En charge de source
Du temps pour savoir

sectes

Suivre un gourou
Et être en possession
Le mirage du Grand Tout
Est une illusion

Etre dans l’inaction
Et un acte futile
Le faible en action
Pour les sectes faciles

Toute mouvement sans report
Evite d’être fragile
Etre dans le sport
Et dans l’esprit ces utile

L’envie de création pure
C’est être permanent
Prévoir le futur
Ici et maintenant

Tout travail réel
Emmène au transcendant
Vivre le monde actuel
C’est mystique et envoutant

Détachement de l’au-delà
C’est être en pureté
Penser par soi-même là
Sans Dieu et la liberté

homme vs femme

Depuis l’aube des temps
Mais plus pour longtemps
L’homme et un protecteur
Pour sa famille le bienfaiteur

 La chasse pour la vie
La domination pour la survie
L’inconscient collectif du mâle
Dans son habit d’animal

Au-dessus de la femme
Une violence bigame
Des siècles durant
Le patriarcat fut bruyant

Le féminisme triomphant
Castrateur souvent
Metoo en libérateur
Confondant les menteurs

Les masculinistes en réaction
On internet pour l’action
Le combat des pouvoirs
L’équilibre est notre devoir

Religieux

Usurpateur dans ton temple
Tu te présentes en exemple
Pervers à tes heures
Tu pries le Seigneur

Toi dans le déni des rois
Avec l’absolution de la foi
Tu as  assujetti en aumônier
Tous les hommes sans divinité

Et avec ta sainteté
Sous couvert de les sauver
De ce besoin  animal
Tu puni les païens primal

Tes paroles de sauveur
Pour ne plus avoir peur
L’Inquisition pour les récalcitrants
Violence des siècles durant

Déformations de parole sage
Pour cacher les messages
De toutes ces cultures
Avec leur écriture pure

Tous se sont fourvoyé
Avec une envie dévoyée
Contrôler toutes les âmes
Sans fourbir les armes