sans réponses

Le peuple a voté
Ce choix par d’égouts
Qui valait la majorité
Pas pour tous les goûts

Les extrêmes pro-amas
On fait une coalition
Avec les modérés, hélas
Qui vaut la dissolution

La France, ce musée
  L’illusion des boudoirs
Des présidents abusés
Par les vrais pouvoirs

Toute cette énergie de vie
Avec les pathétiques excuses
L’humanité est survie
L’instinct est notre Muse

   Triste recherche futile
D’une vraie réponse
Tous ces maux inutiles
Une question absconse

Alors pour le temps
De la souffrance terrestre
L’homme et les sultans
En rêve d’extraterrestre

S’inventer un dieu comme but 
Comment vivre ces folies
  Pléthore de théories en attribut
Tous perdus dans cette mélancolie

ego

Je me poétise sans peine
Et surtout sans haine
Pour voir où cela me mène
La je prends les rênes

Amis qui font ce bruit
Que mes mots sont profonds
Mais dans mon esprit
Ils sont ignorants du fond

Je crois être bang
C’est déjà une illusion
Sortir de ma gangue 
Et rêve de progression

Un équilibre précaire fragile
De ce travail pour être un poète
Et écrire des mots utiles
Avec mon cœur que je jette

Autodidacte je prends ce qui vient
Je me garde des lectures poétiques
Une image  une histoire et ça se tient
Pour surtout ne pas être pathétique

Je plonge pour des phrases de bien
Avec mes petites bluette
Et l’illusion de ne pas être vain
Comme la flamme d’une allumette

Gladys

Une saison à distance
Belle surprise qui désarme
Pour moi une chance
Tu poses les armes

Comme les sylphides
Qui œuvre en smiley
Tu accueilles et aides
En danse de ballet

De nos mots fades
Dictée par nos rôles
Qui éloigne le jade
D’un possible Pôle

Ma prose reste sobre
Pour l’envie de rose
Sans l’épine de l’opprobre
Qui court sans pause

Le stupide du cœur
Qui aime les sourires
Mais qui ne fleurs
Pas la vie sans rougir

Tu règnes dans l’espace
En ton prénom fleuri
L’âme figée sur place
De l’homme qui bleuit

Le poète et vivant
En quête de soleil
Se risque au vent
En rêve sensoriel

espoir

Piqué de soin d’épingles
Dans l’espoir de guérir
D’une maladie qui single
Même quitte à requérir

Des voies de désolation
Tes royalties sont patentes
Les aiguilles en action
Ta douleur est patiente

Multiplier les soins
et vider L’ego
De matériel en besoin
Dans ces jeux inégaux

Les médications sans surprise
Sont d’un piètre secours
Pour ton âme prise
Dans ce corps sans recours

 Attacher aux plaisir des gourous
Triste est le matin
Toi qui prends les coups
Pour survivre au destin

ovni

L’œil qui voit tout
Là aux confins des nuages
Bien plus que le grand manitou
Venant d’esprit de passage

Ce besoin voulu recherché
Qui dit-on contrôle
Bien avant l’évêché
L’homme et ses pôles

Les guerres et la vie
De ces fourmis en prison
En soumission qui prie
Sauf la nature à foison

Libre espèces  et  mammifères
Les tristes cobayes sont sapiens
Ceux qui pensent et vocifères
Pour supporter les jacinthes

De là à dire  hombres
Que c’est dominant de pouvoir
Son les élites de l’ombre
Ne sont-ils pas claquoir

De penser venant d’ailleurs
Cette idée est aliénante
De bonté ou de terreur
Une croyance qui enchante

petite

Toi  petite à rêver
Vingt ans dans les yeux
Une colère à pleurer
détresse pour les frileux

L’absurde de vouloir plaire
L’échelle est en déséquilibre
Le regard ciel en enfer
La chute dans le sombre

Dire encore brasser du vide.
Chercher le bleu radieux
Un sourire ce besoin avide
Glisser vers le soyeux

Le précipice du balourd
Au mot qui exclut
Le cœur est lourd
L’esprit et le corps perclus

L’âme est en erreur
De vouloir la vie
Laisser dire les prêcheurs
Pourquoi taire l’envie

La réalité au réveil
L’amour file à l’anglaise
Bien loin de l’éveil
Le désir en parenthèse

s’éblouir en O

La salle et à Dassault
le prof  distille l’assaut
vivre par monts et par vau
être volubile des mots

caché les traumas et maux
dans les bois et hameaux
le besoin d’Éros en eau
l’ébène  la couleur du beau

Éblouie par ce cerveau
dans le cœur et dans la peau
fantasme sans oripeaux
l’un ou l’autre les rameaux

le désir hétéro en drapeau
vérité enfin au repos
pour s’ouvrir à propos
loin des refuges d’intello

de ce temps passaient là-haut
L’âge des corps en lambeau
de ce poème sans trémolo
pas triste est trop racolo

de l’érotisme sans vibro
outil pathétique des prolos
qui rêves d’amour chaud
tout les soirs au bistro

zone de confort

Tu embrasses le tout et rien
Le confort n’est pas ton bien
Pourtant c’est ton chemin
Changé c’est pour demain

Le confortable et hébété
La difficulté de la vérité
De ne jamais se mentir
Dans la force de s’investir

L’illusion de l’impermanence.
Sans acte et permanence
Bouger encore  brasser du vent
Perdu dans des sables mouvants

Sortir des rails de ses peurs
En douceur sans heurs
Et évitait l’erreur
De fuir le bonheur

Faut embrasser son réel
Celui qui est latent
Des fois fort cruel
Traumatisme sans talent

Expliquer aux réprobateurs
Cet enfermement inhibiteur
Toute une vie durant
Ces blocages récurrents

guillaume

La rencontrer à Eureka
Poème air de déjà vu
Cet écrit non prévu
Aller je recycle le cas

Les sens qui bourdonnent
Bonjour et à l’éducation
Déjà des élans de domination
C’est une funeste Maldonne

Notre fait commun
L’art de la moto
Ce chef sur le paletot
De la pluie et des embruns

Malheur je laisse une chance
Le vélo la savate
C’est ce qui nous flatte
Le futur en malchance

La défense c’est ce qui trahit
Ce sourire en recyclage
Vite tourner la page
Car mon âme ne sait haïr

Je n’ai pas de rancœur
Pour ce faux-ami
Juste mon mal-être admis
Et une erreur du cœur