cacahouète

Comme les acouphènes
 Tu ne veux que régner
Toi miroir aux alouettes
Que d’efforts pour t’éloigner

 Tu rythme à loisir
Sans crier gare
Cela, loin des désirs
Qui nous laisse hagard

 Ta taille de châtaigne
Qui se veut bœuf
Toi petite teigne
Tu fais la teuf

La terre tourne
 Le soleil se couche
 La brille la lune
 Toi tu fais mouche

Ce feu des entrailles
 Qui retient les flots
 Ce chemin de paille
 Qui brûle les eaux

 Fini les perles de pluie
     Avec leur plaisirs libertin    
 Restent les mictions de nuit
qui perdure au matin

oraison

Le zodiaque a agi
Avec cette fin attendue
Moi je drive la rue
Dans mon car logis

Etre un neveu au lointain
Etrangement sans pleurs
Dans l’appel d’une sœur
Les yeux perlant au teint

La guerre d’Algérie
Jeunesse dans l’OAS
Mais jamais de SOS
Le passé en tragédie

Puis une vie de fer
Menée avec entrain
Debout dans ce train
Paris – Bordeaux belle affaire

La retraite au plus tôt
Un home à la campagne
Pour profiter de l’épargne
Et des paysages photos

Mais la faucheuse est active
La perte d’une âme
Tu n’as jamais baissé les armes
Ta famille était t’on eau vive

Rejoindra-tu dans le bleu
Ton frère et ton fils
Là au box-office
Belle croyance des cieux

La mémoire des vivants
Et symbole d’éternité
Peu importe les piétés
Dans le souffle du temps

surnage

L’ombre du mal en surplomb
L’envie de déchirer les oripeaux
Mettre à nu le chaos
Et sombrer dans les bas-fonds

Des proses pour rester en surface
La musique là sur la route 
Une mélodie du blues en écoute
Ne surtout pas entendre double face

Ouvrir son cœur en Jekyll
 Pour enfermer le démon Hyde
Trouver en soi une aide
Avant que Damoclès nous kill

Je poétise cette âme sombre
Histoire de l’homme perdu
 En recherche de vertu
Pour sortir de la pénombre

recouvrer

Aux faibles qui nous ont trahis
Ceux que l’on mettait au sommet
Leur souvenir nous envahit 
Autant sortir le calumet

Nous qui ne sommes qu’ amour
On ne peut que pardonner 
Combien de tours et de détours
Pour enfin faire cette randonnée

Joindre enfin les liens
Pour sortir de la survie
 Toutes ces querelles de rien
 Ignorer tous cet ego en avis

Idéaliste qui rêve d’accalmie
Qui pense à l’autre les nuit
De ce besoin d’être admis
Dans les cercles de minuit

Tous les solitaires authentiques
A L’âges qui  assouplis
Vivent de poésies romantiques
Pathétiques guerriers assoupis

Le temps est à s’égayer
L’âme doit voir au lointain
Les armes cessaient d’aboyer
Pour refaire confiance a l’humain

 

rêverie

L’arbre majestueux magnifique
Qui bordent ce lac féérique
Les jeux des enfants
Sous ce soleil aveuglant

La piste pour les Kidd
Ou glisse les têtes vides
Autour du bleu de l’eau
Sur le sable avec leurs seaux

Le bancs des taciturnes
Où se posent les habitudes
Des âges de lassitude
Et celle des solitudes

Ce destin de sauvegarde
Qui envieux regarde
Triste de leur vie morne
Les amoureux plein d’hormone

Eux proche du tombeau
Occupé à être beau
Avec ce plein d’envie
Cette élan de survie

Jeune dans le cœur
Et avec ce joker
Un dernier tour de bonheur
Et cela sans déshonneur

libérations

Je glisse du fauteuil
à la table d’examen
Vers l’écho recueil
Avec ce mal de chien

L’animal a les dents
Sa morsure est tenace
La sylphide sans incident
La sonde est en place

Aimable O soins
A son mur des déesses
Elle loin des besoins
Des hommes en liesses

De cet organe
Fantasme de désir
Qui brûle au propane
La beauté sans plaisir

Ouf se laisser aller
Aux mains qui se posent
A ce canal dévoilé
Où les mots se reposent

La nature cette rose
Sans le concours Lépine
Il me reste la prose
Pour sublimer la rétine

sortie vélo

Cinq degrés sur le bitume
Dans cette fuite au vent
Rouler vers le nocturne
Pour  repousser le temps

L’Aquitaine à son pont
Pour chauffer les fibres
Le départ à bon ton
La descente en roue libre

Les paysages sont moroses
à nos esprits guerriers
Tristes sont les proses
Sans le ciel égayé

  Les vagues de route
Par monts et par vaux
Les montures en déroute
L’homme sans les chevaux

Il faut avoir le bac
Le poète s’en est passé
Belle mise à sac
Résister pour dépasser

Revenir vers la rive
Ou les forêts nous respirent
Accepter la brûlure vive
Avant que l’on expire

guerrière

De cette vision revenue
Toi belle comme Ishtar
Guerrière au pieds nus
Aduler comme une star

Désir passé du frileux
Guerrier au temps révolu
Au corps sans envieux
Pourtant avoir la berlue

La jeunesse qui fuit
Quant les souvenirs filent
Ne pas rester enfoui
Dans l’âme qui vacille

L’illusion du futur
Pour le plus furtif
Tout est conjoncture
Dans l’acte inactif

C’est écrit de l’esprit
Qui poétise les maux
Non croyant qui prie
Et ne peut dire mot

La beauté qui brûle
Pathétique et ce feu
Un rêve érectile
Dans ce poétique aveu

douleurs de feu

Je compte cette douleur passée
Pour l’histoire sans ressasser
L’aliment mijote sur le feu
Je vague aux choses de peu

Revenir vers mon déjeuner
Et le bouton de ma destinée
La le sol s’est embrasé
De couleur bleuté orangée

Un calme profond m’envahi
Vite je suis en survie
Le gaz coupé la fenêtre ouverte
La douche sur la chaleur funeste

Une main sur le pommeau de vie
L’autre sur le téléphone d’envie
L’homme qui cuit de l’intérieur
Avec ce rouge sang a l’extérieur

Rapide et l’arrivée  je suis déphasé
Allongé sur le lit enfin apaiser
La couverture de survie
Et le gel de vie

Les drogues un recours précieux
La souffrance dans un état cotonneux
Anesthésistes et soins un soulagement
Les pieds au ciel je suis dépendant

Plusieurs fois par semaine
Où des mains pérennes
M’attachent les oripeaux
Calme et panse ma peau

Soigner mes pas guéris
Les béquilles son chéri
Les bas de contention
Sont longtemps une condition

Loin d’une pléiade
La mythique olympiade
Athlétisme et tour de France
Alité mais quelle chance

fulgurance

Agile et vif je danse
En Volte et sauts bondissants
Dans une arabesque intense
Le Stick S’abat violemment

Les témoins sont là
Le temps est à la dépêche
L’arme vive par las
Vers son objectif en flèche

Les yeux mi-clos
Je médite l’esprit clair
Un éclair jaillit du fourreau
Et sans Peur tranche l’air

Le regard ne cligne pas
Mais la main ne peut attendre
Le feu surgit avec fracas
De l’étui comme  la foudre

Rituel duel martial
D’Europe ou d’Asie
Thanatos est impartial
Dans sa suprématie