recouvrer

Aux faibles qui nous ont trahis
Ceux que l’on mettait au sommet
Leur souvenir nous envahit 
Autant sortir le calumet

Nous qui ne sommes qu’ amour
On ne peut que pardonner 
Combien de tours et de détours
Pour enfin faire cette randonnée

Joindre enfin les liens
Pour sortir de la survie
 Toutes ces querelles de rien
 Ignorer tous cet ego en avis

Idéaliste qui rêve d’accalmie
Qui pense à l’autre les nuit
De ce besoin d’être admis
Dans les cercles de minuit

Tous les solitaires authentiques
A L’âges qui  assouplis
Vivent de poésies romantiques
Pathétiques guerriers assoupis

Le temps est à s’égayer
L’âme doit voir au lointain
Les armes cessaient d’aboyer
Pour refaire confiance a l’humain

 

cauchemars

Loin d’être le premier
De ce  réveil hébété
Peut-être le dernier
Des cauchemars éthérés

Ces relents du passé
Qui te prend homo
Peine ou tu dis assez
Tu en fais la promo

Le viol a créé les maux
Qui sont là sournois
Cette survie en mots
De ce trauma en toi

C’est un souvenir
Qui part
C’est ton avenir
Ce départ

De ce long tunnel
Tes poèmes ont oxy
Ce fantasme indécis
De rêves sans ailes

réveil

La spiritualité est patience
et acte de modestie
Sans le besoin de croyance
ou le faible se définit

Le Big Bang est symphonie
Dans l’expansion des créations
L’ordre du cosmos et hégémonie
Dans sa nature en action

L’énergie physique de l’homme
Explose au monde extérieur
Sa puissance réelle intime
Vibre et vit à l’intérieur

L’univers dans l’œil de Webb
et mouvement vers l’infini
La prise de conscience des plèbes
doit se faire en harmonie

  Intuition et connaissance
Pour supporter les punchs
Utiliser l’esprit en sens
Avant le Big Crunch

Epure

La poésie qui harangue
Pour sortir de sa gangue
Avant que chaos soit son arme
L’enfant en gestation à une âme

L’énergie du désir en potentiel
L’âge primal perd l’essentiel
L’illusion comme trait caractériel
L’adulte oisif vibre au matériel

Se détacher de l’inutile
Vers la guérison
Et ouvrir les horizons
Pour le feu de l’utile

La maison fait corps
Apollon est un confort
Chercher la vérité ce but
En notre monde perdu

L’esprit en équanimité
Ying et Yang équilibré
Cela sans ambiguïté
Et ce pour l’éternité

Suivre les règles
De sa nature
Sans en être faible
Et trouver l’épure

animus

Cette colère cette vie
Le feu du rapace
Ce besoin qui glace
Le ventre en envies

Une chaleur des tripes
Que l’onanisme apaise
Cette solitude qui pèse
Dans l’action qui étripe

Malmener son gnome
Pour vivre un peu
Sans faire la queue
Auprès de ces femmes

Celles qui sont devant
Qui lèche les vitrines
Difficile sont c’es radine
Contraire à celle du vent

Promesse qui les ravis
Leurs plaisirs les deniers
Mais sans jamais renier
Leur vérité de survie

Le pathétique des terreurs
Dans cette recherche d’amour
Tout prendre avec humour
Dans ce poème pour rappeur

peur

Zeste de peur
Qui pique l’âme
Une vie d’erreur
Limite du drame

La voie sereine
Cette voie proche
Là en peine
Pleine de reproche

Pourtant c’est là
Vite il faut vivre
Avant d’être las
Du goût de cuivre

L’être perclus d’excuse
Qui dit ne peut
Doit remplir l’écluse
De mots sirupeux

Toucher des yeux
L’échelle du haut
Ce désir radieux
Cette sérénité de l’eau

Survivre au mouvant
Trouver l’âme en soi
Lumière contre les tourments
Et oublier les draps de soie

cabiné psy

J’étreins mon carnet
avec du classique
Des idées incarnées
FIP en musique

L’ami en paroles
Moi le plaisir blues
Piano en parabole
Digne de Toulouse

L’attente est Phone
L’assis nez dedans
Je regarde aphone
Des patients perdants

J’écoute les sons
j’oublie les réseaux
Et patiente a raison
Des mots en ciseaux

En ce lieu d’espoir
Des malades de l’âme
Au sourire répertoire
Et visage de lame

Les tempos rythment
Les temps du pied
Le futur est énigme
L’ âme comme trépied

impasse

Rage dans le sac
Faire du sur place
Mensonge et cul-de-sac
Chemin vers l’impasse

Le corps pour toujours
Se briser les poings
A la tombée du jour
Et jamais faire le point

L’esprit dans le vrai
Cheminée vers le Faux
Se mentir avec l’ivraie
Le bon grain échafaud

Voir la direction
Mais sans détourner
L’âme en désolation
Les yeux cernés

Les traumas vers l’échec
Sans jamais être mat
Une vie qui végète
Enfermée dans une boîte

Trouver le chemin
Le courage de l’audace
L’espoir pour demain
Pour faire volte-face