petite

Toi  petite à rêver
Vingt ans dans les yeux
Une colère à pleurer
détresse pour les frileux

L’absurde de vouloir plaire
L’échelle est en déséquilibre
Le regard ciel en enfer
La chute dans le sombre

Dire encore brasser du vide.
Chercher le bleu radieux
Un sourire ce besoin avide
Glisser vers le soyeux

Le précipice du balourd
Au mot qui exclut
Le cœur est lourd
L’esprit et le corps perclus

L’âme est en erreur
De vouloir la vie
Laisser dire les prêcheurs
Pourquoi taire l’envie

La réalité au réveil
L’amour file à l’anglaise
Bien loin de l’éveil
Le désir en parenthèse

soirée « diurne »

 

Cette vision en rêve
Cette idée sans Trêve
Bien plus qu’un fantasme
La chaleur de l’épiderme

De cette envie de glisse
Turgescence entre les cuisses
Qui cherchent l’orifice
Pour faire son office

Les reins qui se Cambre
Dans l’ombre de la chambre
Les doigts parcourent la peau
Qui frémit dans des sursauts

Une tête sur l’épaule
Le regard sur ce pôle
La bouche humide d’envie
Dans ce baiser de vie

Vite s’allonger sur le lit
Dans une étreinte de survie
La chaleur du désir
Cet abandon au plaisir

Elan de la nature
La sous la lune
Orgasme d’âmes pure
Jusqu’ aux réveil diurne

Adelaïde

J’écris ces quelques vers
Pour calmé mon effroi
Ces yeux rieurs en vert
Me charme qu’el émoi

J’entends le rire chaleureux
Sous ce beau sourire bienvenu
Qui Illumines les blonds cheveux
En cette vision revenue

Les habits de lumière
Qui sublime les formes
Ce désir en prière
Donc je vous informe

Ce rêve  écrit me foudroie
Triste fantasme en écueil
S’imprime ce regard en moi
Dans mon cœur recueil

missionnaire

Tu es là à l’attendre
De cette prière tendre
La venue du mercenaire
Sa mission en missionnaire

Grand ouvert pour l’absolution.
Tout ton être dans cette position
En ton corps éprouva
Tu cries alléluia

Ce chant arc-en-ciel
Toi le regard au ciel
Dans les bras de Dieu
En cet élan du pieux

Longtemps en extase
Toi qui l’encense
Ce retour à la vie
Que donnent les envie

Joindre les âmes à nouveau
La bénédiction en cette eau
Qui vibre en haut
Est embrasse le beau

songe

Ce songe de nuit
Où tu es redevenu
Cette liane parvenue
Là dans le minuit

Soir ou tu me lancer
Avec tes yeux slaves
Et ta bouche suave
L’envie de me révéler

Un regard qui pâme
En ton œil coquin
Un rêve de câlins
Dans ses yeux qui charme

Des mains de naïade
Un sourire équivoque
Un corps qui provoque
Les hommes en noyade

D’aucun voudraient retoucher
Ces formes en sculpture
Que même les cœurs purs
Se perdent au toucher

C’est être sans talent
Ne sont pas ta nature
Leur peines qui perdure
En geste ambivalent

rêveries d’amour

Cet élan de tendresse
Qui fait fi des religions
Et de leur possession
En ce besoin qui nous presse

C’est corps charnel de désir
Dans les bras incertains
Loin des règles de certains
Dans le feu des plaisirs

En chauffe sortir les oripeaux
Peu importe l’endroit
Du lieu qui foudroie
Et se coller contre les peaux

Avoir la tète a l’envers
Les seins dressés
Les sexes pressés
Vivre ces mots en vers

Les toucher coquins
Les draps qui se cachent
Il ne faut pas que ça gâche
Les besoins de câlins

En dessous des yeux
Des partenaires addicts
Les mains qui dictent
L’imagination des jeux

Ces moments qui glissent
Les regards furtifs
Sous les corps actifs
Décuple le Narcisse

Ces instants de laves
Ces lames de fonds
jaillissant des tréfonds
En abandons suaves

Apaisement des âmes
Les bouches qui explorent
Les visages et la flore
Et tombe les arme

Oublier la lueur du jour
Poème qui se déclame
L’amour que je clame
S’enlacer pour toujours

eurêka

La rencontre à Eureka
De suite j’ai trouvé
Chose difficile à avouer
L’intelligence sans arnica

Tous les footings de passion
Rouler avec toi à vélo
Fantasme des plus chauds
Cache mal mon appréhension

Souvenir du parc de Canéjan
Le rêve ne doit pas être
C’est contre les règles
Tout ce temps indigent

L’envie de renaître
Sous l’emprise des bras
Se cacher sous les draps
Donnant ce corps au maitre

plage

La pulsion de l’envie
Sortir en liberté
Se montrer à la vie
Sur la plage désertée

L’huile pour bronzer
L’océan dans sa houle
La crème pour protéger
Une vision qui saoule

Les corps dénudé
Sous le bleu du ciel
Certains libre élancés
Là sous le soleil

Les yeux qui ensoleillent
Les peaux blanche ou noire
Là en simple appareil
Jusqu’à la lueur du soir

Les regards qui invitent
A des jeux qui tremblent
Un plaisir étatiques
Dans les vagues et le sable

Les sourires qui rassemblent
Sur les dunes semblables
Se quitter agréable
En ce jour balnéable

massage

Les doigts glissent sur la peau.
Avec le touchait par défaut
De l’argent pour le Graal
Le massage intégral

Par des mains agiles
Avec l’huile chorale
Sur les formes fragiles
Qui danse sur le pectoral

Etaler sur le verso
Jusqu’à agiter le recto
La fin attendra
Il faut faire les bras

Masser les jambes
Comme sur une gambe
Le corps et luisant
Un plaisir dégoulinant

Regarder les hanches
L’action en déhanché
Pour stimuler l’envie
Contre ces pointes de vie

Enfin le moment droit
Tourner sur l’endroit
Cette beauté rêve en vers
Etre penché sur  l’envers

Ne pas être sur sa faim
Douche est serviette de lin
La Sylphide tendre enfin
Avec un furtif câlin

desir par defaut

Tu écris en art mineur
En recherche de valeur
On te dit doué
Les maux pour créer

Louer soit leur bienveillance
A toi d’être en vigilance
Les arts majeurs
Ce n’est pas ta primeur

Comment paraître
Sans mal-être
Ton désir est ailleurs
Homme triste railleur

Assouvir avant la faux
Les mots par défaut
Le désir de la chair
Risque qui coûtent cher
 

Peu importe le genre
Absolution des transgenres
LGBT et autres perversités
Les aléas des sexualités

La beauté des femmes
Une peau qui désarme
Le sexe des anges
Ne sont  que des mirages

Instinct de reproduction
Plaisir de la désolation
Vie matérialiste sans rêve
L’âme polluée en crève

Le besoin d’avenir
Ne plus se pervertir
En ce monde perdu
Vivre dans la vertu

Avoir la conscience de soi
Comme ceux qui voient
Et se tournent vers l’amour
Maintenant et  pour toujours