matin

Ce réveil ou le coq chante
Non pas que ça m’enchante
Tel le chat je m’étire
La réalité me respire

Il me faut encore me lever
Ce cauchemar est à laver
Vite faire mes émulsions
Comme un robot sans passion.

Mon estomac est noué
Pas de petit déjeuner
Les chaussures la veste
Le froid dont je peste

L’explosion des cylindres
La musique blues à revendre
Cette chaleur dans l’habitacle
Sur cette route spectacle

Pour sortir de l’apathie
Avec le son en thérapie
Avant la journée
Qui dure des années

Même un travail aimé
Ne peut compenser
Ce besoin viscéral
D’un amour primal

Honni  en société
Elan de liberté
L’écrit en perdition
Du poète en dérision

gens du voyage

Gens du voyage
à travers les âges
Gitan ROM forain
L’Europe pour chemin

Différent à nos yeux
Des fois pernicieux
Semblables dans le fond
Musicien dans le son

Rebelle sans respect
Vu comme suspect
Souvent nuisible
Avec Leurs jeux cibles

Caravane comme maison
Des enfants à foison
Pourvoyeur à leurs heures
Surtout pas consommateur

Même pas sans abri
Pleureuse qui ont bien appris
Être paria volontaire
Loin des précaires

Distillant la peur
Aux riches développeurs
Pour leurs terrains
Profiteur avec entrain

Parasites hors les lois
Voleur d’eau d’énergie sans foi
Détruisant les sites
Comme des touristes

création city tours

Tu a pris la succession
D’un ex en démission
Rémi en précurseur
Formant les successeurs

Du local insalubre
à la villégiature
Les cars Covering
Prêt pour le ring

La City en un tour
En différents parcours
Tous les pays du monde
Se pressent en cette ronde

Dans tous les langages
Bordeaux et avantage
Féministe dans l’âme
Tu ne baisses pas les armes

Ton œuvre est le joyau
Choyer comme un moineau
Avec le temps
Et pour longtemps

Tu as choisi
Bien  qu’indécis
Des collaborateurs Loyaux
Dans un bon noyau

Tu prends confiance
Mais avec méfiance
Je te crois sincère
Une idée précaire