La route vers tes yeux
Même sous les embruns
Et un plaisir joyeux
Que ce chemin commun
Jamais dans le doute
De voir ton âme
Toi qui m’écoute
Et montre tes larmes
J’aime quand tu ris
Je pleure à ton cœur
Triste qui me sourit
à distance du bonheur
Ma logorrhée et vie
Tu nourris mon esprit
Malgré ta patiente survie
Et mon ego mal appris
Ton silence est beau
L’évidence de l’intelligence
Moi je porte le drapeau
De ma futile arrogance
ton laconisme en réponse
Oui, quoique, peut-être
Sont des vrais semonces
à mon envie de paraître
Mes années de plus
Toute cette expérience
Sont de pathétiques surplus
à ta stimulante présence
Moi le pseudo guide
Avec toi je poétise
Mon encre au vide
Avec l’art je pactise