Auteur : les rimailles d'Alexis
sœur
Au lancement du satellite Véronique
Tu as crié avant moi
Tu aurais pu être l’Unique
Comme toi d’autres survivent parfois
Les voyages furent notre cerbère
Non pas ceux qui vont loin
Juste la désolation d’un père
Une éducation loin d’être au point
Mon sujet poétique c’est nous
Notre enfance au plus bas
Notre mère qui prend les coups
Qui enferment et cela s’en débat
Ce lien triste nous a réunis
Malgré nos divergences
S’accrocher à ce qui nous unit
Pour chérir les proches en vigilance
Moi le petit frère agressif
Je ne te mérite pas
Tu pardonnes tout c’est définitif
La vérité est mon combat
Ton cœur est famille
Tu gardes les âmes
A la campagne et à la ville
Moi mes colères sont des larmes
matin (coquin)
Dans son rêve diurne
Il fait fi de la règle
Son corps nocturne
Le rang espiègle
La lueur du jour
Réveille son fantasme de gré
La nudité comme toujours
Offre un spectacle sans regret
La douceur de l’épiderme
Une faiblesse de confort
Le désir qui germe
Et beaucoup plus fort
Sa nature et la docile
Comme une compagne
Il en explore fébrile
Sa carte et ses montagnes
La main s’attarde à foison
Sur l’oppresseur affriolant
Qui dressent sa toison
Virile dans un flottement
Le cœur s’emballe
De vie précocement
Les muscles cannibale
Se tendent hardiment
Les yeux mi-clos râle
Et ce jusqu’à l’explosion
Jailli le feu de lave
En pluie des hauts fonds
Recouvert d’effluve forcé
Et en être en entropie
Vite retrouvée Morphée
Pour prolonger l’utopie
Protégé : genèse (résidence , avec nuage au réveil)
Protégé : moiteur plus désir qui fuit (genèse)
ego
Je me poétise sans peine
Et surtout sans haine
Pour voir où cela me mène
La je prends les rênes
Amis qui font ce bruit
Que mes mots sont profonds
Mais dans mon esprit
Ils sont ignorants du fond
Je crois être bang
C’est déjà une illusion
Sortir de ma gangue
Et rêve de progression
Un équilibre précaire fragile
De ce travail pour être un poète
Et écrire des mots utiles
Avec mon cœur que je jette
Autodidacte je prends ce qui vient
Je me garde des lectures poétiques
Une image une histoire et ça se tient
Pour surtout ne pas être pathétique
Je plonge pour des phrases de bien
Avec mes petites bluette
Et l’illusion de ne pas être vain
Comme la flamme d’une allumette
rédemption
Lâcher prise et sortir
de ta zone de confort
Leur regard veulent t’affaiblir
Mais les mots te rendent plus fort
En violence avec ton hôte
ou bien contre l’autre
Sur qui rejeter la faute
Tu fais l’autruche ou la taupe
Trouver la confiance
voir la bienveillance
Ne pas subir la méfiance
Et aller vers la tolérance
Ne pas oublier ton histoire
Se nourrir de relation
Pour ne plus être en colère
Sans chercher la perfection
Ne plus perdre ses repères
Rêver d’équanimité
Oublier ce cerbère
Et trouver la sérénité
Protégé : transmission plus inutile (genèse)
guérisseur
Guérisseur tu n’as que faire
De la sécurité sociale
Tu apposes tes mains
Sur les douleurs de l’homme
Egotiste tu guéris les incurables
Avec des placebos espoir détestable
Comme les psys tu calmes les âmes
Pour les garder c’est ton arme
Tu enlèves le feu du corps
Ta seule capacité en décor
Tu Soulages le physique
Tu prends pas de risque
Tu as pignon sur rue
Tu cherches à être connue
Pour attirer les désespérés
Tu risques pas de pleurer
Tu fais de l’ombre au vrai
Ceux qui soignent sans intérêt
Les discrets qui ont le don
Qui œuvrent pour faire un pont
élève
Se penser digne d’un maître
Et une illusion traitre
Il ne suffit pas de vouloir
Pour être un élève de savoir
Le travail pour être un élu
N’a rien d’un imprévu
Le chemin vers la survie
Se fait en aval de vie
Avoir le respect du guide
Et un élan vers le limpide
Vouloir être un vrai afférer
Demande de la sobriété
Le danger de l’art martial
Exige d’être impartial
Vivre en acceptation
Pour aller vers l’action
Après le temps croire être professeur
nous dégrade en inférieur
L’illusion d’être un guerrier efficace
Chimère loin d’être perspicace