feu intérieur

Mon monde est trépas
Mon calme et combat
Colère sourde est muette
Qui est là dans tout mon être

La contenir est une épreuve
Souvent mon sac s’en abreuve
Tu es là depuis  longtemps
Adouci avec le temps

Tu restes là en latence
Pour exploser sans prudence
Traumatisme du passé
Fureur qu’il faut canaliser

Il me faut calmer
Et cela sans délai
Ce feu de l’envie
Fermé à la vie

Le mental est pris
Le cerveau trop petit
Le sport pour libérer
L’onanisme pour errer

Empathie et bonté
Une illusion de réalité
L’enfant est apaisé
L’adulte est prisonnier

L’animal et tapis
Thanatos et ravi
Une envie de l’ennui
L’éclaircie dans la nuit

éros

Les nuages conte une histoire.
L’imaginez ou la croire
La fleur ouverte et mutine
Pour que l’abeille  la butine

Epanouie et belle
Dans son étincelle
Les arbres aux soirs descendants
Masque la lune venant

Les glands sont revenue
Seront-ils au menu
Le regard  sonde le sombre
Vers cette forme dans l’hombre

En désir tomber les oripeaux
Envie des yeux sur la peau
Le toucher est timide
La bouche est humide

Rentrer dans la danse
Tourner vers la décadence
Une étreinte de puissance
S’ouvrir avec prudence

Sentir la présence
La chaleur qui encense
Extase des sens
Dans le ciel qui danse

L’Éden et réjouis
Geindre de plaisir
En ce feu de vie
Cette extase de survie

Les astres sur la forêt
Se reflète dans la rosée
Éros et apaisé
Dans le crépuscule posé

détresses

Le vent souffle en bise
Dans ton ciel nuageux
Le phénix se pose
Sur une cime bienheureux

Il a oublié ton chagrin
Et t’a laissé à ta tristesse
L’espoir est ton besoin
Mais tu vis dans la détresse

Tu ne peux oublier le drame
Qui a engendré l’hôpital
Un endroit pour toi infâme
Avec un destin fatal

Traumatisé dans ta boucle
Tu cherches le coupable idéal
Tu rêves d’utopie et d’escarboucle
Pour revenir au monde sidéral

J’ai peur pour ton âme
Que tu dis fragmenté
Ton faux sourire nous charme
Dans un souffle désenchantée

Tu sombres  dans le poli
Comment t’émerveiller
L’oiseau de feu et mélancolie
Que faire pour l’éveiller

faucheuse

Elle es là à attendre passive
Toi l’angoisse quelle s’actives
Vivre le moment du jour
Avant de la fin de séjour

Heureux les croyants dociles
Sans l’ombre du difficile
La mort abhorres les hypocondriaques
Leur pharmacie est un handicap

Tu traînes sur les autoroutes
à l’affût des avant toute
Les hôpitaux sont un bonheur
Tu attends patiemment ton heure

Dans les EHPAD tu fais moisson
Tu trouves de tout à foison
Tu as faits contrat avec Arès
Toute cette bêtise est allégresse

Au-dessus des nuages
Tu prends et voyages
La terre est ta mission
Tu le fais avec passion

Tu affûte  ta Fau
Ce n’est pas sans défaut
Il te faut terminer ici ton œuvre
L’univers et le cosmos sont ton fleuve

covid19

Je suis issu d’un continent lointain
D’un animal  d’un laboratoire c’est incertain
Vite disséminé dans une onde vagabonde
Avec l’envie urgente protéger mon monde

Avion bateau train peu importe les moyens
Vite  prolonger la terre dont je suis le doyen
Ma survie dépend surtout des humains
Le virus n’est pas celui que tu craint

Les mondialistes ont favorisé ma venue
L’industrie  protectionnisme aurait été bien venue
L’immobilisme a ouvert la voie aux comploteurs
Les opportunistes  prophètes ont eu des valeurs

Pendant ce temps moi j’ai perpétué mon œuvre
J’avais tant à faire  pour répandre ma pieuvre
Vieux malade et dépressif je faisais la sélection
D’épargner les jeunes pour une nouvelle génération

Au paroxysme de Mon plaisir ils on réagi
Masque et vaccin ont mondialement agi
Les villes du globe ont été désertées
J’ai cru  que mon astre était sauvé

En 1917 un cousin a bien travaillé
J’avais espéré que l’histoire allait se répéter
Dans Leur peur panique d’être dépassé
Les contemporains se sont souvenu du passé

La Grande Guerre avait  retardé le confinement
Le monde moderne a accéléré l’enfermement
Les destructeurs de ma planète continuent à procréer
Je me désespère de voir la belle bleue se protéger