Auteur : les rimailles d'Alexis
feu intérieur
Mon monde est trépas
Mon calme et combat
Colère sourde est muette
Qui est là dans tout mon être
La contenir est une épreuve
Souvent mon sac s’en abreuve
Tu es là depuis longtemps
Adouci avec le temps
Tu restes là en latence
Pour exploser sans prudence
Traumatisme du passé
Fureur qu’il faut canaliser
Il me faut calmer
Et cela sans délai
Ce feu de l’envie
Fermé à la vie
Le mental est pris
Le cerveau trop petit
Le sport pour libérer
L’onanisme pour errer
Empathie et bonté
Une illusion de réalité
L’enfant est apaisé
L’adulte est prisonnier
L’animal et tapis
Thanatos et ravi
Une envie de l’ennui
L’éclaircie dans la nuit
éros
Les nuages conte une histoire.
L’imaginez ou la croire
La fleur ouverte et mutine
Pour que l’abeille la butine
Epanouie et belle
Dans son étincelle
Les arbres aux soirs descendants
Masque la lune venant
Les glands sont revenue
Seront-ils au menu
Le regard sonde le sombre
Vers cette forme dans l’hombre
En désir tomber les oripeaux
Envie des yeux sur la peau
Le toucher est timide
La bouche est humide
Rentrer dans la danse
Tourner vers la décadence
Une étreinte de puissance
S’ouvrir avec prudence
Sentir la présence
La chaleur qui encense
Extase des sens
Dans le ciel qui danse
L’Éden et réjouis
Geindre de plaisir
En ce feu de vie
Cette extase de survie
Les astres sur la forêt
Se reflète dans la rosée
Éros et apaisé
Dans le crépuscule posé
détresses
Le vent souffle en bise
Dans ton ciel nuageux
Le phénix se pose
Sur une cime bienheureux
Il a oublié ton chagrin
Et t’a laissé à ta tristesse
L’espoir est ton besoin
Mais tu vis dans la détresse
Tu ne peux oublier le drame
Qui a engendré l’hôpital
Un endroit pour toi infâme
Avec un destin fatal
Traumatisé dans ta boucle
Tu cherches le coupable idéal
Tu rêves d’utopie et d’escarboucle
Pour revenir au monde sidéral
J’ai peur pour ton âme
Que tu dis fragmenté
Ton faux sourire nous charme
Dans un souffle désenchantée
Tu sombres dans le poli
Comment t’émerveiller
L’oiseau de feu et mélancolie
Que faire pour l’éveiller
Protégé : ego (genèse)
faucheuse
Elle es là à attendre passive
Toi l’angoisse quelle s’actives
Vivre le moment du jour
Avant de la fin de séjour
Heureux les croyants dociles
Sans l’ombre du difficile
La mort abhorres les hypocondriaques
Leur pharmacie est un handicap
Tu traînes sur les autoroutes
à l’affût des avant toute
Les hôpitaux sont un bonheur
Tu attends patiemment ton heure
Dans les EHPAD tu fais moisson
Tu trouves de tout à foison
Tu as faits contrat avec Arès
Toute cette bêtise est allégresse
Au-dessus des nuages
Tu prends et voyages
La terre est ta mission
Tu le fais avec passion
Tu affûte ta Fau
Ce n’est pas sans défaut
Il te faut terminer ici ton œuvre
L’univers et le cosmos sont ton fleuve
Protégé : outrage (genèse)
covid19
Je suis issu d’un continent lointain
D’un animal d’un laboratoire c’est incertain
Vite disséminé dans une onde vagabonde
Avec l’envie urgente protéger mon monde
Avion bateau train peu importe les moyens
Vite prolonger la terre dont je suis le doyen
Ma survie dépend surtout des humains
Le virus n’est pas celui que tu craint
Les mondialistes ont favorisé ma venue
L’industrie protectionnisme aurait été bien venue
L’immobilisme a ouvert la voie aux comploteurs
Les opportunistes prophètes ont eu des valeurs
Pendant ce temps moi j’ai perpétué mon œuvre
J’avais tant à faire pour répandre ma pieuvre
Vieux malade et dépressif je faisais la sélection
D’épargner les jeunes pour une nouvelle génération
Au paroxysme de Mon plaisir ils on réagi
Masque et vaccin ont mondialement agi
Les villes du globe ont été désertées
J’ai cru que mon astre était sauvé
En 1917 un cousin a bien travaillé
J’avais espéré que l’histoire allait se répéter
Dans Leur peur panique d’être dépassé
Les contemporains se sont souvenu du passé
La Grande Guerre avait retardé le confinement
Le monde moderne a accéléré l’enfermement
Les destructeurs de ma planète continuent à procréer
Je me désespère de voir la belle bleue se protéger