carrefour

La ville mène la danse
Tu ne risques pas de contredanse
La main tendue sous les lampadaires
Dans tes faux habits de misère

Pour une pièce donnée sous l’embrun
Que tu ajouteras au pot commun
Ton seul souci est la météo
Mais pas ceux qui te prennent de haut

Tu ne fais pas partie des miséreux
Tu n’as pas de chien amoureux
Après ce dur labeur agréable
Tu rentres te mettre à table

création city tours

Tu a pris la succession
D’un ex en démission
Rémi en précurseur
Formant les successeurs

Du local insalubre
à la villégiature
Les cars Covering
Prêt pour le ring

La City en un tour
En différents parcours
Tous les pays du monde
Se pressent en cette ronde

Dans tous les langages
Bordeaux et avantage
Féministe dans l’âme
Tu ne baisses pas les armes

Ton œuvre est le joyau
Choyer comme un moineau
Avec le temps
Et pour longtemps

Tu as choisi
Bien  qu’indécis
Des collaborateurs Loyaux
Dans un bon noyau

Tu prends confiance
Mais avec méfiance
Je te crois sincère
Une idée précaire

patu

Toi Légende du passé
Qui aime pas ressasser
Les poings qui fusent
Des pieds qui percutent

La savate depuis toujours
Dès que tu as vu le jour
Harcelé à l’école
Tu as réglé ces bricoles

Ton frère t’a formé
Tu les as laminées
Sans les blesser
Juste te faire respecter

Les boîtes de nuit alcoolisée
Était utile pour tester
L’efficience de la savate
Confiance sans bravade

Le premier championnat
Tu faisais du chocolat
Le souffle était court
Le tactique ton recourt

La police pour l’envie
Les compétitions ta vie
Une carrière sans failles
Des rencontres en rafale

Dans le monde
La comme une onde
Toujours se tester
Le courage de rester

Les combats sur ring
Son comme des piercings
Les violences de la ville
Sont souvent imbéciles

Négocier avec des malheureux
Potentiellement dangereux
La défense en militant
Que tu distilles en compétent

Une passion de tout temps
Et pour longtemps
Un discours parfois surprenant
Mais jamais enferment

Tu recueil les animaux
Pour soulager leur maux
Les abandonner en perdition
 Le noble but de tes expédition

souci des mots

Mon souci les mots
Que je rêve beau
Et surtout pas banal
 Et de ce canal

Ou ma vague
D’idées voguent
Bien faire attention
Que mes créations

Soit poétique
Pas apathique
Fantasme de talent
Pour autrui souvent

Creuser encore
Dans d’obscur Açores
De ce sous-sol
Riche de paroles

Faire rimes les phrases
Dans les vapeurs de gaz
Remuer les sédiments
Jusqu’au commencement

Et cherché le vrai
Le bon de l’ivraie
Dans l’obscurité présente
Vivre mes écrits en attente

new generation

Comme tes aînés
Venus de la Méditerranée
Tu méprises la France
Chose apprise dés l’enfance

Tu te sens victime tu accuses
C’est ton baume ton excuse
Ton pays colonisé martyrisé
Pendant tant d’années méprisées

La blanche aux Pieds-Noirs
Le désert au sans pouvoir
Tout ce temps ignorer
Dans un état hébété

Maintenu dans l’enfance
Atrophie de l’intelligence
Le complexe d’œdipe
Et un jeu de dupe

La terre d’Algérie et ta mère
Celle de la vie
L’hexagone et un père
Celui de la survie

Plusieurs générations ont passé
L’inconscient collectif toujours dressé
Devenir adulte et un défi
Pour ceux qui se replient

Le communautarisme comme solution
Avec son lot de complication
Dans un futur idéalisé
Tu pourras fraterniser

précipices

Quand la vie coule de rien
Que tout ton monde va bien
Que la paix et en toi
En toute bonne foi

 En grande confiance
Tu relâches ta vigilance
Et sans méfiance
Dans une absence

Le mal en ton antre
Te fait perdre ton centre
Et tu laisses sortir
Cette envie du désir

De ce moi haïssable
Qui œuvre incontrôlable
Perdu ,tu embrasse  l’animal
Et sans retenue ,l’abyssal

Revenir sur la rive digne
Avec le goût de l’indigne
Plaisir et délicieux poison
Qui te laisse des frissons

guerre

Le pouvoir est un bonheur
Paranoïaque attendant son heure
Envahisseur autoproclamer
Fantasme de la glorieuse armée

Marchant dans le rouge du passé
Dictateur au méthodes dépassé
Avec sa grandeur controversée
Envahisseur d’un état enclavé

Pays mafieux faussement démocratique
Que l’Occident se garde de critique
La diplomatie est en hiver
Avec son lot de pervers

L’acteur prit pour Hitler
Agite l’espion en guerre
Une situation délétère
L’ombre du nucléaire

punchs-line

Je fais des phrases courtes
Des punchs line voulus concrètes
Les logorrhées sans fin
Me laissent sur ma faim

Expert des trous sans fond
Perdu dans les siphons
Ego démesuré et plume alambiquée
Prose léchées sur poésie perchée

Tu te réserves à l’élite
Dans enfer des titres
Ton écrit le plus court
Et un vrai discours

Mon encre coule pour tous
Compréhensible partout
Parfois compliqué
Mais qui peut s’expliquer

Ca vient comme un typhon
Et quelques fois profond
Minimaliste et ma voie
Et tout fait feu de bois

Je poétise les maux
Dans une frénésie de mots
Rien n’est exclu dans mes textes
Moins c’est plus dans ma tête