gens du voyage

Gens du voyage
à travers les âges
Gitan ROM forain
L’Europe pour chemin

Différent à nos yeux
Des fois pernicieux
Semblables dans le fond
Musicien dans le son

Rebelle sans respect
Vu comme suspect
Souvent nuisible
Avec Leurs jeux cibles

Caravane comme maison
Des enfants à foison
Pourvoyeur à leurs heures
Surtout pas consommateur

Même pas sans abri
Pleureuse qui ont bien appris
Être paria volontaire
Loin des précaires

Distillant la peur
Aux riches développeurs
Pour leurs terrains
Profiteur avec entrain

Parasites hors les lois
Voleur d’eau d’énergie sans foi
Détruisant les sites
Comme des touristes

sos

Cette rage dans le mutisme
Cette envie de détruire
Étouffé par les traumatismes
De ce mal-être se reconstruire

Et tout ses parleurs stupides
Vendant du faux et du rêve
Avec leurs discours insipide
procréant les mêmes en relève

Détruisant les peuples
Ranger dans les immeubles
Lover dans leur piscine
prédateur plein de toxines

Distillant la guerre
Partout en ce monde
Pour les hommes qui hères
Pour leur intérêt immonde

Depuis longtemps
Cette peur du vide
Dans les âmes tout le temps
Cette terreur qui rend  avide

Où est cette tendresse
présente en l’animal
Un appel de détresse
Avant d’être tous abismal

Travail

Bien faire son ouvrage
Pour laisser l’animal en cage
Supporter les cyniques
Avec leurs cruelles remarques

Cette peur de manquer
De tous ces banquiers
Créateurs d’entreprises
Pour réussir sans surprise

Dans le stress permanent
Qui contamine les intervenants
Ne plus subir
Autrefois en bouillir

Grâce au social
Aujourd’hui normal
L’homme se construit
L’humain se détruit

Enrichir les Nantis
Vieillir les repentis
Vomir les ordres
Sans le désordre

Patron bien conciliant
pour les riches clients
L’argent en vision
Les esclaves en prévision

Rentrer sa colère
Devant ces protocolaire
vrais esclavagistes marchands
tous ces faux bienveillants

pollutions

L’asphalte au diesel leur endorphine
Economie de bout de chandelle
Avec l’odeur des particules fines
Dilapider dans le superficiel

L’électrique en exploitation
Des pays lointains
L’hybride en solution
Leur Vas bon train

Sous le bienveillant soleil
L’essence a de bons jours
Les matérialistes en sommeil
Qui profite de leur séjour

Choisir entre le cancer
Suffoquant du poumon
Et l’effet de serre
Inéluctable du démon

Vivre c’est polluer
L’humain est blâmable
Trop tard pour dépolluer
La belle est remplaçable

La terre se défend
Aimable sans réflexion
Comme une enfant
Toujours sans condition

Décideur sans compassion
Accusateur du peuple
Caché derrière leur bastion
Avec l’argent qui aveugle

Destruction programmée
L’homme disparaîtra
Notre astre et condamné
La nature reviendra

un rêve

Vivre la femme en rêve
Avec La peau Claire
Celle qui a la fièvre
Une vision qui éclaire

Les cheveux blonds léger
Qui flotte dans le vent
Sous le soleil protéger
Que tu caresses sous l’auvent

Les corps qui ondule
Qui aime le goût de tout
Sous les geste gracile
Les plaisirs rares surtout

Image célèbre d’un livre
Une souplesse qui enivre
Qui donne la fièvre
Et qui nous délivre

Tu glisses habile
Tes main douce
En des alertes subtiles
De soubresaut en secousse

Sous cette pleine lune
Le regard en son centre
La face cachée de ses dunes
Le croissant en son antre

En cet astre se Lover
Le réveil à son charme
Et c’est Game-over
Un fantasme de dames

arbres

Premier être à coloniser la terre
Dans le ciel au vent qui hère
Vieux et surtout pas délétère
Tu communiques avec des spores

Tu respires les être
De leur pollution en amorti
Toujours sans contrepartie
Dans l’espace en prêtre

L’homme stupide brûle
Les poumons de sa vie
Pour des plaisirs en envie
Et les banques des curules

Cette Autodestruction
Programmées De l’humain
L’arbre de demain
Loue cette disparition

Pierre

La rencontre et à Daniel
Avec son goût du miel
La station est ta demeure
La guitare est ton heure

La savate par défaut
J’ai suivi ce qu’il me faut
Les arts martiaux par envie
Pieds nus et kimono compris

Notre ami au Paradis
Le kali est mon départ
Nos relations sans lui
Maintenu par les arts

Les événements un regard
Les années en rempart
Les recherches mystiques
L’amitié en un risque

Tes maîtres sont vénérés
Besoin de les adorer
Les relations de sortie
Sont bien assortis

Les années sans travail
Fierté que tu ravale
Le retour à l’emploi
Révèle de l’exploit

La maladie a figé ta vie
Tu luttes pour la survie
Par des moyens différents
à ton goût référent

Tu oublies ton expérience
Et toutes tes connaissances
Chercher en dehors de soi
Des solution qui sont en toi

Retour à l’état primaire
Dans le ventre placentaire
Mon poème n’est pas feint
Ce moment n’est pas une fin

homme vs femme

Depuis l’aube des temps
Mais plus pour longtemps
L’homme et un protecteur
Pour sa famille le bienfaiteur

 La chasse pour la vie
La domination pour la survie
L’inconscient collectif du mâle
Dans son habit d’animal

Au-dessus de la femme
Une violence bigame
Des siècles durant
Le patriarcat fut bruyant

Le féminisme triomphant
Castrateur souvent
Metoo en libérateur
Confondant les menteurs

Les masculinistes en réaction
On internet pour l’action
Le combat des pouvoirs
L’équilibre est notre devoir

social (travail)

Comme les ancêtres sages
Fatigués avec l’âge
Le travail c’est la survie
Avec le social c’est le lit

Etre un mal nécessaire
Devant tous les primaires
Qui débatte dans l’hémisphère
En oublient les précaires

Les vagues de la rue
Autant d’énergie perdue
Le retour au consensuel
Laisse le futur au réel

Vivre tous en touriste
Sans prendre de risques
Autrefois en construction
Aujourd’hui en destruction

Plus longtemps plus dur
Faut pas que ça dure
Assister protéger chouchouter
Tous ensemble dans l’individualité

L’avenir est maintenant
L’hexagone et mécréant
Finie la chasse pour la vie
Ne rien faire à l’envie