Camile

Comme Mandela enfermé
Toi ce lieu t’a  brûlé
Tu as passé trente ans sans créer
Lui en est sorti adulé

Un siècle vous sépare
Lui le noir au destin d’esclaves
Toi la femme libre  ineffable
Cette liberté un rêve ancestral

Muse d’un sculpteur célèbre
Ayant échoué aux Beaux-Arts
Sans embrasser les ténèbres
Comme le petit caporal plus tard

Lui infidèle par nature
Tu aimes cet homme
De façon naïve  pure
Célébrité fausse du décorum

Malgré les louanges
Son nom te fait de l’ombre
Toi sa cure de jouvence
Tu sculptes fébrile du sombre

Ta famille despotique
Toi fille bourgeoise artiste
Loin d’être rigide et catholique
Une ascension vers le triste

La descente aux enfers
Le rejet de l’amant
En douceur sans les fers
Cela dans les tourments

La perte de l’enfant
Surtout ne plus souffrir
Ta tête dans un carcan
Voir et entendre le pire

Ton esprit susurrant
« Mon amour est assassin. »
Tous ces mois durant
L’hôpital et le vaccin

Le talent reconnu
Tragique statue du futur
Nelson a survécu
Toi tu t’es perdu

Bâtiment des fous
Les tombes bizarroïdes
Sans aucun tabou
Funeste issue de paranoïde

écolo bobo

A vélo les bobos
Tout ces faux écolos
Mauvais cycliste
Jamais sur piste

Bolide en cage
Le weekend en rage
Les moteurs hybrides
SUV en ride

Véhicule voulu sage
Jouissances des plages
Tous sus au batterie
Le pauvre en rit

Argent ego pollueur
D’ici et d’ailleurs
Pollution en fabrication
Recyclable en question

Les vacances en avion
En toute occasion
D’honneur de leçon
Avec leur aiguillon

Jamais dans le miroir
Surtout pas se voir
Sauf pour l’apparence
Aveugle qui Compense

Arracher les arbres
Sûrement en surnombre
 Faire des plaines
Pour les graines

Ami du wokisme
Et u véganisme
Dans le cynisme
LGBT en prime

Dictature programmée
 Majorité déprimée
Minorité bien protégée
Démocratie en danger

Finie la règle de l’exception.
Confirmer celle de la désolation
Poème pour en sourire
En attente du pire

l’âme du blues

Venu de la misère
Du cœur des rues
Des églises sincères
Des génies disparus

Issu du chaos
Des années noires
Pour vivre là-haut
Malgré les déboires

La vie devant
Dire les mots de l’âme
Un désir ardent
Jouer au cœur des gammes

Vivre les sons qui swing
Pour éloigner les larmes
Au bas des buildings
Et déposer les armes

Les main qui se donnent
Les pieds qui jubilent
Les corps qui frissonnent
L’harmonie de l’utile

Cette musique qui vibre
Aux rythmes mélodieux
Tous ont la fibre
Dans l’instrumental des dieux

Précurseur du rock
De la soul qui saoule
Bien Loin du baroque
Prodige née de la lose

Une symphonie du blues
Survivant dans le glauque
Subsister sans le flouze
Mais toujours a la cool

Nègre de  leur vivant
Jouer sans remords
Libre dans le firmament
Bluesman célèbre dans la mort

désespoir d’humour

Observateur de la vie
Acteur par défaut
A la recherche de l’envie
Trouver ce qu’il te faut

Faire de tout feu de bois.
Appréhender beaucoup et rien
Toujours inquiet aux abois
Obligation de faire le bien

De l’inné à l’acquis
Comment le savoir
Chercher son requis
Et vivre ce devoir

Encore cette question
Comme un poison
Instinct ou décision
Une Peur sans raison

Rouler vers la fin
La route sans finir
S’oublier aux confins
Road movie sans avenir

Devant le superficiel
Travailler pour les roses
Ordi télé jusqu’au ciel
Encore sans pause

Rêver d’un amour
De corps charnels
L’idéal de toujours
Mieux que Chanel

Persister et poursuivre
Le temps est mortel
De humour pour survivre
On me l’a dit au tel

Perdre sa santé  ses amis
Rester pour mettre des fleurs
Et passer à l’origami
Entre les moments de pleurs

Procréés comme l’animal
Et laisser son nom
Pour la terre un mal
L’humain cet Agamemnon

Regarder la nature
Et toute cette beauté
Soleil qui perdure
Et se donne sans cruauté

pouvoir Works

L’Occident bien nourri
Gras gros pourri
Faux écologiste
Vrai économiste

Perdu dans le modernisme
Enfermé dans leur égotisme
Une vie de facilité
Qui permet toute perversité

Du temps pour se voir
Dans le miroir le soir
Se crée une religion
Désastreuses solutions

Etre désœuvré apeurer
Pour repousser le couperet
Tout Détruire sur place
Le wokisme remplace

Plus de patriarcat
Fini le matriarcat
Un combat en perdition
Un délire de domination

Le sexe faible et masculin
Les machos sont féminins
Dissolution du modèle occidental
Engendre un rire continental

Protéger l’humain et louable
Sortir de la nature discutable
Le temps du pouvoir aux dames
Toujours la faiblesse des hommes

Les minorités donnent le ton
La majorité a des bâillon
Pourtant c’est elle qui saigne
Devant tout ces ingrats qui geignent

Joël

Je t’ai connu enfant
loin d’être turbulent
ton père toujours mon ami
beaucoup d’erreurs de commis

son divorce a dû l’égarer
tes sœurs et toi séparés
le retour a l’adolescence
Fut la notre connaissance

t’occuper en l’absence
je suis de circonstance
les balades en voiture
souvenirs qui perdurent

les feux des pétards
les bruits de pétoire
le bois à l’arrière
la moto sans barrière

l’enfance à l’âge bête
Encore faire des fêtes
les petits larcins
au gros pépins

les Ferrari plaisir
au triste soupir
le passage en galère
avec une amie sincère

Damoclès sur un fil
sauver grâce à un deal
sacrifice de pote
un bon antidote

finie la ville
et les bidonvilles
le renouveau est campagnard
bien loin des charognards

la suite une évidence
une réussite en patience
femme enfants maison
le tout en floraison

être le mieux de ton papa
me suivra dans mon trépas
je ne suis pas un saint
 mon poème n’est pas feint

Daniel

Notre rencontre est a Alain
Le beau-frère incertain
Le karaté fut notre différents
La savate mon référent

De mes mots provocateur
Tu es venu chez les boxeurs
Cette frénésie de choc
Et ses combats de coq

Elan de jeunes fou
Adepte de film kung-fu
Efficace et la chaussure
Tes côtes en son sure

Les années durant l’amitié
Entre nous c’est magnifier
Les voyages pour le sport
Du temps sans effort

Au nuage cool des vacances
Une vie en bienveillance
Jusqu’à la défaillance
Le tabac sans vigilance

Pour toi feu de paille
Une confiance sans faille
Ta réalité est pas notre
Nous tes bon apôtres

Menteur sans malice
En espoir nous somme complice
Toi seul sans le doute
De l’échéance que l’on redoute

Tu ri de ce poison en toi
Nous ton amie ta fille et moi
 S’attriste de cette situation ubuesque
  Funeste signe du zodiaque

La faux est à ta porte
Puant comme un cloporte
L’expulsé vite au confins
Et prolonger ce moment sans fin

Toi mon ami d’âme
Tu as baissé les armes
Je ne peux arrêté mon poème
Daniel pour toujours je proclame

addiction

Cette perdition qui retourne la tête
Le soir de plus où tu d’entêtes
Aller vers ce bowling
L’oubli est ton doping

Vite à travers la ville qui saoule
Ce besoin destructeur qui roule
Centre du mal-être en toi
Peu importe les dégâts sous ton toit

Juste encore une fois
Pour provoquer la foi
Et satisfaire ta soif
La boisson tue l’angoisse

Tournée vers ce jeu de quilles
Pour avoir ta béquille
Les boules c’est au bistrot
Tu tournes a l’addiction très tôt

Ce virage a de l’effet
Ce flash de lumière en décès
Aveuglement de la cause
Il est temps de la pause

Sortir en astral voir les secours
Délire comateux au long cours
La faucheuse est occupée
La famille est préoccupée

L’alcool à œuvres
Le joueur a sa douleur
Damoclès et son arme
Une souffrance de l’âme

la morale des justes

Toi tu donne la parole, ces la ton rôle
Tout ces mots faux, loin sans faut
L’apanage d’un Dieu, le pardon des cieux
Consolation des vieux, l’absolution des pieux

le vrai lui ne peux, en sa morale ne veut
L’oubli par la croyance, est d’une pauvre aisance
Le confessionnal complice, fait affront à la justice
Les rites pathétiques, on rien de poétique

Dans leurs yeux hagard, les victimes sans regard
L’agresseur à la foi, sûr de sa bonne lois
Celle du catéchisme, peut importe les traumatismes
Mais seul le soir, devant son miroir

Son reflet le toise, dans cette glace ardoise
Et il s’en ajuste, à l’instar des justes
Qui eux comme des ombres, regarde le visages sombre
De leur pendables images, visions abyssales des dommages