les colères du bon

À  l’instar des Malamati
Mon moi haïssables
Distille des mots détestable
A l’écoute des pervertis

Colère du traumatisme
Difficile d’être puni
L’art martial m’est promis
Moi qui prône l’altruisme

Le besoin  d’être honni
Moi un être de cœur
Plein de rancœur
Qui ne veux qu’ harmonie

Ce besoin de dominer
Dans ma naïveté
Un oubli en brièveté
De notre animalité

Les jours arc-en-ciel
En regard du bisou ours
Les nuits de Grande ourse
Levant Les yeux au ciel

driver poétique

Un poète a son volant
En son ventre convoyant
Des observateurs afférents
Ecris ces mots en risquant

La ville sans errance
Sous le ciel en portance
Calme dans le brouhaha
En regard sur Burdigala

Sa beauté de pierre
Les églises en prière
Les courbes gracieuses
La Garonne tumultueuse

Les arches de Napoléon
L’art érigé au Panthéon
Vers celui d’Aquitaine
Qui regarde sans peine

Ce pont haut dans le ciel
Dans une brume arc-en-ciel
Du fleuve de Poséidon
Très loin d’Armageddon

Les observateurs en désir
Apprendre et leur plaisir
Les commentaires en écoute
Et cela sans le doute

Du driver en déroute
Qui reste sur la route
Pour finir son tour
Et poétise en retour

heurt

Perdu dans tes peurs
Nourris de bonimenteur
De tous ces menteurs
Cherchant le bonheur.

Loin de ton heure
Se programme destructeur.
Soumis aux prédicateurs
Magnifique recruteur

Pour l’argent jouisseur
Et ton âme possesseur
Ton envie d’ascenseur
Pour rêver ailleurs

Ce besoin de convoyeur
De maître aiguilleur
Subtil joueur
Souvent amuseur

Du talent d’acteurs
Qui est le leur
Toi et ta douleur
Adepte de la pâleur

Efficacité des racoleurs
Plaisir des tourmenteurs
Trouver le libérateur
Qui est dans ton cœur

toujours plus

Le désir de l’inédit
Qui guide les êtres
Envie de renaitre
Toujours plus en devis

Le banal de la nature
Tous ces non dit
Qui nous terrifie
Dans l’esprit perdure

Besoin de dévolu
Pour en survivre
Baume qui enivre
Un rêve d’absolu

Les fleurs les arbres
Pour jouir a l’envi
Notre astre est vie
Loin des ténèbres

Les anciens en vivaient
Le cœur en recours
Tous  au long cours
Leurs âmes revivait

Moderne en toujours plus
Les émotions extrêmes
Pour eux suprêmes
En quête de surplus

Toutes ces sensations fortes
Dans leur agonie frustré
Pour ne pas être prostrée
Par la mort en cohortes

libertés retraite

Tu es dans l’action par défaut
Du matérialisme loin s’en faut
Les supermarchés pour le triste
Tu accepte les dominant égotiste

  Bourgeois bien nés
Leur école privé
Couper de la réalité
Soutien parental hanté

Héritage par possession
Ces là leur mission
Amis de la beuh
Hypocrite de peu

Ce qui on mal appris
On leur mépris
L’apparence en drapeau
Pour sauver leur peau

Toi tu attends la retraite
Pour  eux une défaite
Ne plus avoir à compter
Malgré la monnaie à dompter

Les patrons faussement honnêtes
Ne seront plus à ta fête
Pour toi la liberté
Et enfin la santé

respect

Le respect de l’homme
N’est pas un baume
Epoque où les leurres
Son haut en couleur

Ceux qui vivent sans gouts
Et cela avec dégoût
Et fiche des douleurs
De ceux qui pleurent

Ce rêve de vie  future
Des esprits qui perdurent
Par-delà le temps
Et cela pour longtemps

Faire fi des bobo
Et leur face de robots
Dégoulinant de sourire
Qui engendre des soupirs

Face aux médiocres sans âme
Ne pas baisser les armes
Oublier leur fausse promesse
Et garder sa gentillesse

abscons

Etre travaillé par les maux
Et ne pas pouvoir dormir
D’un bon ami en mir
Qui arbore les ego des mots

Tous ces poètes abscons
Méprisant les âmes de peu
Avec leurs écrits pompeux
Et leurs plumes pour élites

Ecris appris dans des pages
De c’est dépravés  du coït
Pire que la typhoïde
Là-haut dans leur mirage

Poèmes qui se veulent brutal
Loin des fraternités
Des hommes sans ambiguïté
Qui rêve d’aurores boréale

songe

Ce songe de nuit
Où tu es redevenu
Cette liane parvenue
Là dans le minuit

Soir ou tu me lancer
Avec tes yeux slaves
Et ta bouche suave
L’envie de me révéler

Un regard qui pâme
En ton œil coquin
Un rêve de câlins
Dans ses yeux qui charme

Des mains de naïade
Un sourire équivoque
Un corps qui provoque
Les hommes en noyade

D’aucun voudraient retoucher
Ces formes en sculpture
Que même les cœurs purs
Se perdent au coucher

C’est être sans talent
Ne sont pas ta nature
Une peines qui perdure
Dans leurs cœurs défaillants

espoir de vie

Les besoins essentiels
Tutoie le ciel
Les revenus d’argent
Sont acte diligent

La fin de misère
Une retraite  précaire
Les corps actuels
Son encore usuel

L’âge à ses risques
Qui tournent comme un disque
Croire avoir tout
A l’abri des Manitou

Rêve d’un doyen
Pour être bien
Libéré des entraves
D’une vie d’esclave

L’ombre  au tableau
Regarder dans le hublot
Le temps qui passe
L’enfances nous dépasse

L’espoir de vie
Les os en survie
Le feu est là
Dont tu es Las

Dans cette colère
La belle affaire
Vivre par défaut
Connu est l’info