country

Jeune ou vieux
Tu fait des envieux
Tu virevoltes sans surprise
Ton âge n’a pas de prise

Les pieds agiles
Les tempos difficiles
Geste que tu claquettes
Chapeau vissé sur la tête

Issue des folklores d’Irlande
Des forêts de landes
De la musique du peuple
Jusqu’aux USA tu repeuples

Les violon d’Ingres
Avec l’accordéon bringue
Du rythme country
Tu as tout compris

La fusion des histoires
Des cowboys notoires
Tu fais danser
Au pas cadencé

Pickup Mustang et Harley
Qui mérite un smiley
Sublimer de chevaux magnifiques
Dans un décor mécanique

nature

Las à attendre
Regard à tout prendre
Les herbes dansent
Sous le vent

Le ciel me lance
Les nuages en mouvement
La bise courbe les arbres
En ce jour agréable

Le blues tout oreille
Les oiseaux merveilles
Les vocalises longtemps
La musique dedans

La vie dehors
Des moments en or
Ces essences en vers
Tourbillonnant de vert

Les couleurs orangées
En forme déranger
La nature s’émerveille
Au bienveillant soleil

excuse

Le driver remercie
Pour leur tolérance
Les décorés d’expérience
A mon prénom d’Alexis

Dire d’un accident
Des douleurs et maux
Que c’est un incident
Hélas  je manque de mots

Les coudes genou arcade
Dans ce moment agréable
Ne sont pas des cascades
Pour les anciens vénérables

Me confondre en excuse
Ces mon minimum utile
Ces la ma faible accuse
Que j’espère pas futile

Ces vers en baume
Du poète désoler
Tellement peu en somme
Pour ces guerriers auréoler

quatrain pour Adélaïde

J’écris ces quelques vers
Pour calmé mon effroi
Ces yeux rieurs en vert
Me charme qu’el émoi

J’entends le rire chaleureux
Sous ce beau sourire bienvenu
Qui Illumines les blonds cheveux
En cette vision revenue

Les habits de lumière
Qui sublime les formes
Ce désir en prière
Donc je vous informe

Ce rêve  écrit me foudroie
Triste fantasme en écueil
S’imprime ce regard en moi
Dans mon cœur recueil

max jacob

Tu déambules lent
Avec ton talent
Comme un banni
Et peu d’amis

En cette terrible époque
Juste a l’étoile équivoque
Toi le poète de naguère
Dans cette France en guerre

Les Cocteau Picasso
Collabo par défaut
Et autres Guitry
Ton laissé meurtri

Aux mains de la Gestapo
Alice te cherche sans repos
Malgré les amitiés courbettes
Dans les camps de la bête

Le mal est à l’œuvre
C’est la fin des épreuves
Toutes ces lettres et mots
Non pût arrêter la faux

Jacob un gay honni
Interdit par les nazis
Que de génie détruit
Entendre encore ce bruit

timide

Avoir l’âge d’être adroit
Pourtant être maladroit
Ne pas avoir les mots
Pour décrire le beau

Passer devant toi
Derrière ton endroit
Dépeindre un tableau
Dans un bel hameau

Mon physique incertain
Ton bel éclat certain
Fantasme d’un avenir
D’une nuit à venir

Passer est mon temps
Toi au printemps
Moi en hivers
Un Rêve en vers

Le poète et vieux
Et Son cœur envieux
Triste maux qui désarme
Et succombe au charme

création de l’aube

L’aube est au lointain
Les idées en gestation
La nuit en création
Avant la perdition

Mon support perd la mémoire
Me répandre dans les grimoires
Vite écrire avant la fuite
Tout gravé dans la terre cuite

Les peurs de l’enfance
Les travers  de l’adolescence
La moindre plume laisse un trou
Moi qui suis née en août

Traumatisme du Père
Impuissance de la mère
Long est utile parcours
Les problèmes sans détour

Cascades qui en découlent
Avec les yeux qui coulent
Laisse un vide à remplir
Une âme à attendrir

Les paradoxes que tout cela
Point  besoin de pugilat
Les aides en renouveau
Bien loin des tribunaux

L’acceptation de cette main
La vie et en chemin
La rencontre des poésies
Des mots en pédagogie

Que n’ai-je pas fait d’étude
Pour l’expression en quiétude
De tout ce temps perdu
Limite dont je suis perclus

Les poèmes mon histoire
Arrogance que je veux croire
Aux Confins  de la gloire
En dehors des oratoires

missionnaire

Tu es là à l’attendre
De cette prière tendre
La venue du mercenaire
Sa mission en missionnaire

Grand ouvert pour l’absolution.
Tout ton être dans cette position
En ton corps éprouva
Tu cries alléluia

Ce chant arc-en-ciel
Toi le regard au ciel
Dans les bras de Dieu
En cet élan du pieux

Longtemps en extase
Toi qui l’encense
Ce retour à la vie
Que donnent les envie

Joindre les âmes à nouveau
La bénédiction en cette eau
Qui vibre en haut
Est embrasse le beau

Remi

Novice en formation
La musique à l’étage
l’expérience en partage
A toute mon attention

Les phobies des trottoirs
T’œil tutoie le sol
tu es la clé de sol
L’ancien né du terroir

Les poches sans oursin
Avec une allure d’ours
Sans être un bisou ours
Une belle âme c’est certain

Les années  en militaire
Une modestie qui perdure
Dans des années d’aventures
Sans l’ombre de commentaire

Le savoir en rudesse
D’une vie sur l’eau
Le monde en bateau
Une voie de sagesse

guillaume

La rencontrer à Eureka
Poème air de déjà vu
Cet écrit non prévu
Aller je recycle le cas

Les sens qui bourdonnent
Bonjour et à l’éducation
Déjà des élans de domination
C’est une funeste Maldonne

Notre fait commun
L’art de la moto
Ce chef sur le paletot
De la pluie et des embruns

Malheur je laisse une chance
Le vélo la savate
C’est ce qui nous flatte
Le futur en malchance

La défense c’est ce qui trahit
Ce sourire en recyclage
Vite tourner la page
Car mon âme ne sait haïr

Je n’ai pas de rancœur
Pour ce faux-ami
Juste mon mal-être admis
Et une erreur du cœur