s’éblouir en O

La salle et à Dassault
le prof  distille l’assaut
vivre par monts et par vau
être volubile des mots

caché les traumas et maux
dans les bois et hameaux
le besoin d’Éros en eau
l’ébène  la couleur du beau

Éblouie par ce cerveau
dans le cœur et dans la peau
fantasme sans oripeaux
l’un ou l’autre les rameaux

le désir hétéro en drapeau
vérité enfin au repos
pour s’ouvrir à propos
loin des refuges d’intello

de ce temps passaient là-haut
L’âge des corps en lambeau
de ce poème sans trémolo
pas triste est trop racolo

de l’érotisme sans vibro
outil pathétique des prolos
qui rêves d’amour chaud
tout les soirs au bistro

nico

Tu montres ton meilleur
Mais l’envie est ailleurs
Etre entendu de Dieu
Pour être proche des cieux

Tu ravales ta colère
Pour ne pas être délétère
Tu aimes sans retenue
Même les être parvenues

La dépression t’a  perdu
Mais les paroles entendues
Des religions ton vaccin
Te rapproche des sains 

Les musiques de l’âme
Pour poser les armes
Cette recherche spirituelle
Pour oublier le charnel

Cette profondeur d’amour
Le divin ou le glamour
Ce risque du mal-être
En cette dichotomie de l’être

SUV

L’argent fait grossir les voitures.
Avec leur driver en caricature
Tous ces exag d’écolos
Qui domine les polos

Dans des SUV phallique
Route au plaisir angélique
Pollueur de l’extrême
Batterie en baume

Fausseté des nantis
Leur aura-t-on menti
L’apparence en drapeau
La classe des oripeaux

Peu importe les dégâts
Le futur comme légat
Les matériaux de l’extrême
Pour polluer sans blême

Extraire les minerais
Ces trésors adorée
Dans les pays  Estang
Les yeux dans le vague

maux truculent

Ne plus être  lent
Oublier les mots excellent
De cerveaux déroulant
Ce besoin déroutant

De savoir succulent
Des écrits truculents
Du sport annihilant
Au corps corpulent

A l’hygiène sans talent
Dans un antre pestilent
Besoin de maux brûlant
Et de livres opulent

Comment faire le bilan
Dans ce temps filant
Tester le simple étincelant
De l’esprit chancelant

De ce vide ensorcelant
Un plaisir psy simulant
Loin des êtres vigilants
Dans le silence jubilant

l’eau du ciel

L’orage s’est tu
Sur la moiteur
De la peau qui sut
La vie comme moteur

Dans le bleu orageux
La bise est partie
En ce temps rageux
Ce calme en répartie

Le soleil et le parapluie
Cette lourdeur qui pèse
Quel bonheur la pluie
Qui lave et apaise

Les corps en envie
Ruisselant en cascade
Cette attente en survie
Des éclairs en saccades

Cette douceur chaude
Du tonnerre au lointain
Ces nuages qui inondent
Un plaisir certain

La liberté du ciel
Des êtres qui prie
La beauté arc-en-ciel
Des hommes en vie

intempéries

Les Construction à risque
De tous ces hommes cynique
Toi tu t’adaptes à cette folie
Tu il construit ton lit

Tu nourris la terre
Et dévaste en délétère
Tu es issu des rivières océan
Des montages en céans

Des nuages apaisants
Des glaciers nourrissants
La cupidité des êtres
Te transforme  en mètres

Tu es pourtant source de vie
J’aime jogger en toi avec envie
Tu calmes le feu
Des torrents orageux

Ruisselant sur mon corps désir
Débordant d’hormones du plaisir
Autrefois le chasseur primitif
Avec la nature au sensitif

Coureur au long cours
L’horizon comme parcours
Pour ce plus de survie
Je cours sans préavis

colères sourde

Le moi haïssable à œuvrer
Un ami de cœur la subit
Cette colère sourde qui couvée
Dans mon cœur assoupi

Cette autodestruction délétère
Pour signifier mon absence
Qui enfouit l’âme en terre
Vite revivre le Clair des sens

Les traumas du passé m’ont lésé
J’ai des retours en surface
Je les ai observé et laisser
Pour la survie en  place

L’adulte à géré l’enfant en deçà
Le malin a vaincu non l’homme
Le passager noir se nourrit de ça
Son surmoi en somme

La connaissance ne change
Pas les couches émotionnelles
Le va-et-vient des échanges
Ne sont pas source optionnelles

Sans contrôle de l’envie
L’océan et ma barque
Vite éteindre cet incendie
Pour l’ami qui manque