amoureuse

Iroquois pour la route
Des échasses pour l’horizon
L’artiste est ta coupe
Le drive ta raison

Volubile des mots
Psy pour l’envie
Baume pour les maux
Arc-en-ciel de survie

Cigarette en zenitude
Une déraisons  d’asthmatique
Guerrière dans latitude
Assumant tous les risques

Le cœur  en amour
Te comble de vie
Créatrice de tes jours
Tu l’aimes en poésie

Les animaux en câlin
Chats et chiens tout importent
SDF et humains chagrin
Tous ces laissés pour compte

Le poétise le beau
Pour soigner mon âme
le soin au robot
De fourbir les armes

Blériot

Lanterne dans la nuit
Des phares en création
Ruiner dans le minuit
L’avion en gestation

Souple en triangle
Rigide en structure
Essai en tout angle
De toile la voilure

Créateur de génie
Affublé de sobriquets
Avec le talent d’Amzani
La manche sans dérivée

L’homme qui tombe
Incrédulité des journaux.
Réussites en colombe
Au dessus de l’eau

De Calais à Douvres
Le temps est au beau
Une peinture du Louvre
Un poème de Rimbaud

Fini le Rase pâquerette
Des dépêches sans talent
Alice et la qui guette
Ton départ imminent

Blessé brûler en béquille
L’avenir est pour toi
Tu te lances fébrile
Vers l’horizon et le froid

Le soleil brille au Channel
Les stratus pour le moteur
Qui lancine  sa ritournelle
Des ratés pour quelque peurs

Les vagues ton chemin
100 mètres loin d’Icare
25 chevaux pour un destin
37 minutes pour l’histoire

Blériot  la casse
L’aile sans déroger
Le train en passe
L’arrivée et protégée

L’exploit et entériné
Peu importe les détracteurs.
L’aviation est libérée
Louis son ange libérateur

rechute

Fantôme dans la nuit
Le mal est revenu
Là vers le minuit
En ton âme perdue

Sourd à Jiminy
Aux paroles sages
Distillée à l’infini
Mal dans sa cage

Des yeux te regardent
Sombre et inquiétant
La tour prend garde
L’imaginaire de l’enfant

Sombrer dans ta névrose
Sans l’aide de Diogène
Pour souffrir sans pose
Tout cela sans gêne

La vérité est là
Dans toute ta raison
Pinocchio porte las
Le nez en floraison

Une mort dans l’œuf
Le cœur sans avenir
Le chat en a neuf
Une vie pour revenir

humour écolo

Marché dans la rue
et lâcher un pet
Rien qui ne soit prévu
à l’heure du thé

De ce besoin inné
Décrié par l’éducation
Qui gratte le nez
Et boost la pollution

Des rots de l’enfance
Aux couches en panique
A l’odeur de pestilence
Avec leur gaz carbonique

Ne plus se laver
Pour pouvoir  boire
Surtout ne pas manger
Composte et déboire

Un an de confinement
La planète à respirer
L’homme et le réchauffement
Un humour sans transpirer

pages créatives

Le moi haïssable a œuvré
Pour souiller mon âme
Une douleur pour créer
Les traumas comme arme

Moi l’écolier médiocre
J’ai ouvert la page
Mon français en ocre
Pourtant je fais cépage

Je recycle les mots
Encore plus en nuage
Les poèmes sont mes maux
Des épreuves en partage

Rester sur le fil
Sans être un suricate
Vivre le bon profil
Laissez le noir aux cats

Cette découverte tardive
Loin de mon esprit
Même nul en tentative
Ca n’a pas de prix

Peu importe les critiques
Je vis et je fais
Les leçons que j’applique
La plume est mon buffet

créatif

Ce rêve de l’édition
Fantasme dans la sieste
L’esprit en libre action
Au réveil j’en peste

Vite trouver le chemin
Pour draper  mon livre
En des mots chagrins
Au goût de cuivre

Le crayon et la plume
Aux oiseaux la mélodie
Aux hommes qui assument.
L’harmonie de la parodie

Génie de la musique
Au poète dans l’écriture
Partout créer de l’artistique
Avant l’EHPAD en villégiature

Neurones sans les mots
L’oreille souffre du son
De l’âme en trémolo
L’envie d’être au diapason

Faire que l’encre fasse tache
Dans les cœurs en écoutent
Que le papier se détache
Des paroles qui en coûtent

œuvrée

d’aucun étale leurs apparences
distillant leurs connaissances
Pour cacher leur mal-être
Et leur difficulté d’être

La faiblesse de plaire
Pour que l’on t’aime
Tristes sont les traumas
Qui suivent ce schéma

Ce poème pour le vrai
Ecrire pour œuvrer
Faire fi  du superficiel
Et atteindre le ciel

 Vite se lever
Pour se prouver
Que la vie existe
Même dans le triste

Regarder au loin
Perdu dans les soins
Que tu veux te donner
Et te pardonner

Dans ce temps éclair
Tout mettre au clair
Redevenir un enfant
Avant les parents

Pureté sans ego
En ces jeux de go
Cela n’est pas la fin
Vivre et nourrir sa faim

mort subite

Je finis mon tour las
Sur le sol mon regard
Un homme est mort hagard
Gisant dans un suaire là

Un anonyme parmi d’autres,
Aura-t-il des fleurs
Ou une tombe sans pleur
Était-il à l’écoute d’apôtre

D’esprit prêt à entendre
Pour transmettre l’expérience
Au sourd plein de sciences
L’arrogance des âges tendre

La fin efface le savoir
Une âme s’est envolée
Des fois en parler
Dans les dîners le soir

surdité

Que n’ai-je eu de maître
En toute confiance pour naître
L’homme endormi est faible
Avec l’illusion de l’humble

Que d’exercices donnés
Message sans monnaie
Ecouter cela sans entendre
Et ne rien comprendre

Tous ces mots assourdissants
des guides libres compatissants
Ma surdité pour longtemps
S’estompe avec le temps

Que de sagesse perdue
à vivre en reclus
Avec les maux fragiles
Toutes ces excuses futiles

Regard tourné vers le passé
Que d’énergie pour dépasser
Cette enfance traumatique volée
Devenir libre pour décoller

Fini l’âge de l’espoir
Reste ce poème d’un soir
Le chemin vers l’infini
S’évapore la vie finie