cabiné psy

J’étreins mon carnet
avec du classique
Des idées incarnées
FIP en musique

L’ami est en paroles
Moi j’écoute le plaisir blues
Du piano en parabole
 Musique digne de Toulouse

L’attente est au Phone
Moi assis le nez dedans
Je regarde aphone
Les patients implorants 

J’écoute les sons
J’oublie les réseaux
Et patiente a raison
Des mots en ciseaux

En ce lieu d’espoir
Des malades sans armes
Au sourire répertoire
Et visage de lame

Les tempos rythment
Les temps du pied
Le futur est énigme
L’ âme comme trépied

obscurantismes

L’obscurantisme qui tue
se substitue au divin
descendu dans la rue
en dégoût du vin

Comment faire confiance
à l’inconscient de haine
Distillée en confidence
pour créer la peine

Une dichotomie de l’être
ni d’ici ou d’ailleurs
Ne jamais naître
Ton pays et railleur

Ta famille qui se terre
Et ferme les yeux
Pour se complaire
La peur en eux

L’excuse de toujours
Dans ton esprit décati
L es gourous de tes jours
Te Promettent le paradis

Omar

Arrêté par les Marshall
pour un acte ignoble
Sur une amie au châle
Toi loin d’être noble

A jamais marqué
Du seau de l’infamie
Bousculé par les condés
Pour lâcher le vomi

Des aveux au long cours.
Arrachés à la terreur
Sans aucun recours
Torture dans l’erreur

Sept ans de réflexion
Pour survivre à l’enfer
La grâce ta rédemption
La réhabilitation ton affaire

Peu importe le temps
En lettres de sang
Suspicion pour longtemps
Toi qui te dis innocent

Rimbaud

Né avant la commune
Avec la bonne éducation
Rebelle avec prétention
Adepte de la lune

Génie par la génétique
Éduqué par des élites
Dans les traces des poètes
Tu crées des phrases uniques

Épuisant toute ta verve
Avant l’âge d’être adulte
Dans des poèmes cultes
Sans jamais de réserve

Une vie de débauche
en recherche de sens
Dans le sexe en puissance
pour fuir une révolte, sans rose

Mœurs des maux en armes
Jalousie au cœur, triste fieffé
sur toi, le mineur blessé
au feu, par ton cœur d’âme

Le passage éclair
Du poète libertaire
Au siècle des Lumières
Dans une œuvre planétaire

retraite

Enfin  la liberté
De choisir la suite
Sans les absurdités
Du monde en poursuite

L’argent comme outil
Bien que modeste
Une vie engloutie
Par le Codex

Ecrire ce trauma
Vécut en survie
L’âge au diaporama
Sans la dramaturgie

Travail pour subvenir
L’esprit en crève
Labeur sans avenir
Retraite en esclave

Sagesse pour accueillir
La nécessaire entrave
Faudra savoir vieillir
La solution du brave

impasse

Rage dans le sac
Faire du sur place
Mensonge et cul-de-sac
Chemin vers l’impasse

Le corps pour toujours
Se briser les poings
A la tombée du jour
Et jamais faire le point

L’esprit dans le vrai
Cheminée vers le Faux
Se mentir avec l’ivraie
Le bon grain échafaud

Voir la direction
Mais sans détourner
L’âme en désolation
Les yeux cernés

Les traumas vers l’échec
Sans jamais être mat
Une vie qui végète
Enfermée dans une boîte

Trouver le chemin
Le courage de l’audace
L’espoir pour demain
Pour faire volte-face

petite anglaise

Toi  petite à rêver
Vingt ans dans les yeux
Une colère à pleurer
détresse pour les frileux

L’absurde de vouloir plaire
Dans ce barème en déséquilibre
Ce regard  ciel un enfer
Une chute dans le sombre

Dire encore brasser du vide
Chercher le bleu radieux
Un sourire ce besoin avide
Et glisser vers le soyeux

Le précipice du balourd
Au mot qui exclut
Le cœur est lourd
L’esprit et le corps perclus

L’âme est en erreur
De vouloir la vie
Laisser dire les prêcheurs
Pourquoi taire l’envie

La réalité au réveil
L’amour file à l’anglaise
Bien loin de l’éveil
Le désir en parenthèse