jeu de balles

De ce son mat
qui secoue sans échec
En ces jeux automates
des adeptes du milkshake

qui de leur demi-mètre
brave le vent qui siffle
sur le ballon traître
Jaillissant du mur subversif

De cette résidence
loin des cités
sans la présence
de la diversité

faisant fi des esprits
chagrins de ses sourds
que la paix asservi
Dans ce long séjour

là ou ailleurs
les enfants vivent
même moins tirailleurs
libre en Eau Vive

l’âge du rêve
détruit par Dieu
l’adulte en crève
emmenant avec lui odieux

Ces imagination pures
toutes ces belles âmes
les mots comme arme
dans des pensées dictatures

orthographe

Leur tête remplit de pus
Leur langue pleine de venin
De ces superficiels qui conspuent
L’orthographe des mots du rônin

Raille les rides de surface
Aveugle des lames de fond
L’image en miroir se glace
Quand L’ego demande pardon

Le savoir du français
N’est pas mon acquis
Le risque est d’offenser
Tous ces donneurs exquis

Mais pas donne le ton
Qui veut marcher et béni
Pour les autres le bâton
Qui est bien sûr d’académie

L’humour devant cela
Moi qui suis en cri
Des fois je suis las
Des maux mal écrit

conflit

Le funeste est revenu
Notre monde est possédé
Le superficiel est convenu
L’homme jette les dés

Vite faire un double
Peu importe le chiffre
En cette eau trouble
Pour changer le registre

Sans fuir la vie
Phrase plus que banale
Moi qui ai envie d’écrire
Pour les annales

Le feu de la colère
Libère les hormones de combat
Nous sommes tous délétères
Et cela s’en débat

L’espoir était le chemin
Vouloir croire le possible
Vivre les peines au lointain
Ce regard en nous impossible

Ce triste constant d’échec
Qui nous met mats
Se noyer dans l’intellect
Et souffrir les stigmates

Le retour dans les songes
De cet terreur immonde
La survie et mensonges
Et la douleur profonde

Reproduire les schémas
Sans en  prendre conscience
Se nourrir de trauma
Pour excuser la violence

Les dictatures de l’esprit
Qui enferme les corps
Transforme l’amour en mépris
Peu importe les décors

La paix est une illusion
Saupoudré de haine
L’âme est en perdition
Devant ses guerres vaines

Le réveil est brutalité
Une farce sans rêve
Les larmes de la réalité
Qui coule sans Trêve

triste vélo

Tous ces vélos électriques
Pollueur en extraction
C’est fausse moto sans critiques
Economique en utilisation

Cycle sans formation
Qui roule sans permis
Sans casque ni protection
Surfent sur l’économie

Les deux roues mécaniques
Bicycle maintenant obsolète
Dépassé par les sinik
Plus vite que des mobylettes

Même les faux fixit
Sont à la ramasse
Avec les bobos qui s’excitent
Perdus dans la masse

Seul le mauvais temps
Libère les routes des parasites
Autrefois pauvre haletant
A présent dominant apparatchik

Finie la petite reine
Celle de la rue
Ce besoin à la traîne
L’assistance crée des ventrus

Dictateur politique agréé
Loin des road movies
L’illusion de la santé
Le gaz des pots servi

Plaisir de liberté
Perverti par les nantis
Art de la légèreté
Perdu dans les mercantis

réchauffement

On ne peut s’échapper
Tu crées une atmosphère
Enfermé dans ta sphère
Tu chauffes les glaces escarpées

Tu favorises les migrations
L’animal fuit les chaleurs
Du sable et des dictateurs
Bien loin de ses vibration

Pour des horizons d’utopie
Et retrouver le climat du pays
Son désert devient Pompéi
L’homme a engendré l’entropie

L’immigration doit s’en réjouir
Retrouver une même ambiance
Loin des pays abayance
Avec de l’eau pour décuire

  Triste réchauffement climatique
Qui mélange les peuples
Dans des villes jungle
En des guerres apophatiques

tram

Tu glisses en parallèle
Le plein de vie
Et cela sans bielles
L’électricité te ravit

Peu importe les visages
Tu es utile à tous
Même dans les aiguillages
Le temps est ton atout

Tu files sur le métal
Où tes balais se chargent.
D’énergie pour le bal
Point besoin de targe

Ton profil et fuseau
Ta bulle et paisible
Tu rythme en réseau
Surtout pas irascible

En ton corps béluga
Tu embellis la ville
L’eau est ton Judas
Les relais ton fil

Tu serpentes en risque
Dans la cohue urbaine
Sur le même disque
Que la folie humaine

Halloween

Girondins en statue
Sous l’embrun triste
L’attente las abattue
Dans le car artiste

En octobre les monstres
Fête pour les Kidd
Les USA qui montrent
Leur puissance de caïd

Offrant des mystères
Sous peine de sort
Colon de la terre
Les autres princes consorts

Pays du tout possible
Pour les nantis patent
Dans les cris inaudibles
Des laborieux rampants

Sauveur du monde
Avec Dieu comme chemin
Et leur partage immonde
Sans demander leur destin

Le contrôle des alliés
Pour décider l’exode
Engendrant un conflit fou a lié
De deux peuples qui s’érodent

peur de soi

Un zeste de peur
Qui pique l’âme
Dans une vie d’erreur
A la frontière des larmes

Trouver la voie sereine
Cette voix de poche
Sourde de peine
Pleine de reproche

Pourtant c’est là
Vite il faut vivre
Avant d’être las
Du goût de cuivre

L’être perclus d’excuse
Qui dit ne peut
Doit remplir l’écluse
De mots sirupeux

Toucher des yeux
Les valeur la haut
Dans le désir radieux
De cette sérénité du beau

Survivre au sables mouvant
Trouver en soi une arme
La contre les tourments
Et oublier les drames 

vivant

De l’infinité des univers
En perpétuelle expansion
Toujours en hiver
Vers l’inévitable contraction

Engendrant les galaxies
au milliard d’étoiles
Et ses exoplanètes en survie
Du vivant qui se dévoile

L’ego infiniment grand
de l’humain en panique
Ce besoin d’être croyant
Ou à défaut satanique

Nous grains de poussière
à la vie furtive
La peur sans repère
Que l’amour vive

Se noyer de vide
de superficiels calmants
Ou de pouvoir avide
Avec tout nos médicaments

Apprécier le vivant
Parce qu’il  est beau
Tout en le salivant
Et cela sans placebo

complainte

Encore ce jour las
à attendre ce retour
Je pense à toi hélas
Mon trauma en détour

Pourquoi je ne peux
Dérouler encore le fil
Loin de tes yeux
Dans ce temps qui file

L’éloignement et les pleurs
Stupide besoin de l’autre
Qui ne vit  que ailleurs
Dans ce passé en faute

La radio comme personne
A mes oreilles indues
Mais ta voix chantonne
Dans mon âme perdue

Toi dans l’horizon
Comment te rejoindre
L’envie de lâcher le son
Et enfin se disjoindre

Solitaire en ton antre
Le hasard nous a réunis
Cette peur au ventre
Du vide qui désunit

Hypocrisie que cela
Se mentir sans rancœur
Le vrai est au-delà
Dans la réalité du cœur

Que de mots futiles
Pour garder en lumière
Eloigné des asiles
Cette femme-enfant lunaire