Drive blues

Cette route qui vit
en moi et vibre
Avoir toujours l’envie
d’avoir cette fibre

Les mots ces textes
Ne peuvent pas aimer
Comme ces rythmes esthète
Ce blues des aînés

Toutes les paroles
Et poésies d’abîmes
Sont que des paraboles
A cette musique sublime

Les guitares graves
Les batteries frondes
Les Saxo suave
Les voix profondes

Tous ces pleurs
Avec leur malheur
Dit avec des fleurs
Pour notre bonheur

Font danser les pieds
Dans des vibrations pures
Peu importe les pieds
L’homme heureux en voiture

animus

Une colère dans cette vie
Ce feu du rapace
En besoin qui glace
Le ventre en envies

Une chaleur des tripes
Que l’onanisme apaise
Cette solitude qui pèse
Dans l’action qui étripe

Malmener son gnome
Pour vivre un peu
Sans faire la queue
Auprès de ces femmes

Celles qui sont devant
Qui lèche les vitrines
Difficile sont c’est citadines
Contraire à celle des vent

Le Soir et l’ombre les ravis
Leurs plaisirs les deniers
Mais sans jamais renier
Leur vérité de survie

Le pathétique des terreurs
Dans cette recherche d’amour
Tout prendre avec humour
Dans ce poème pour rappeur

outrage

Une larme coule sur les pages
Soulié de cette histoire
Grâce au poème tu fais cépage
De cette infamie qu’il faut croire

La Méditerranée et sa traversée
Sont les écueils de l’errance
L’alcoolisme du père a bercé
Les besoins de l’enfance

Les bras frêle suspendu
Vers ce couple plein d’attitude
Les bleus de la mère perdus
Engendre soumission et solitude

Les besoins alimentaires
sont de saison
Les autres élémentaires
sont en prison

Emerveillé par une jument
Magnifique animal plein d’affection
Etre enfin le fils aimant
Avec un papa de substitution

Sans le savoir tu as ouvert
La boîte de Pandore
Les mains de pervers
Sur ta peau et quoi hardcore

Figé prostré tétanisé
L’enfant doit obéir
 Subir cette rosée
Nauséabonde sans bleuir

Eviter l’héritage libertaire
De la  tradition
Epoque des vers
Ecris en perversion

Passez le temps
Dans un typhon
Ton âme longtemps
Dans le siphon

L’analyse pour éduquer la libido
Dans une vie de résiliences
Sans le comportement domino
Pour aller vers la délivrance

enfer

Tu as des flashs d’inceste
Cette vision est terrible
Toi la jolie princesses
Espoir que cela soit impossible

Maladie insidieuse  la paranoïa
Est un poison pathogène
Dans ton appartement Himalaya
Devenu insalubre faute à Diogène

Le déséquilibre qui corrompt
Et mène à la défiance
Ne plus avoir de cocon
Et perdre la confiance

Les arts Philippins mentholés
Le Docteur Jekyll en protecteur
Dans ton délire tu as transformé
En hide ce libre-penseur

Tes écrits ont perdu
Cette aura de créative
Avoir une colère aiguë
Rends suspicieuse et craintive

Une grande détresse sans fleurs
Te fait hurler au parricide
Toute ton âme pleure
L’envie et au suicide

SOS pompiers, le mal-être est profond
Désespéré et sans recours
Naïve perdue dans ce siphon
Tu as cru au bienveillant  secours

Porté par les quatre membres
Vers cette horreur psychiatrique
Figé tétanisé tu sombres
Dans un état traumatique

Chute dans ce gouffre abyssal
Une longue et douloureuse agonie
Tu n’as même plus mal
Sûrement que tu as dormi

Plusieurs mois dans ce noir
Le déséquilibre est aussi esthétique
Se regarder dans le miroir
Et ne plus reconnaître son physique

Insomniaque finit le voyage spatial
Perdu dans ces  drogues en Méandre
Vite retrouver les sorties astrales
Et renaitre renaître de tes cendres

rencontre

En bas des marches
Une rencontre improbable
Ce fil entre nous qui match
Début d’une histoire immuable

Ton sourire de déesse brille
Comme une amie fidèle
Tes yeux de naïade maquillent
Ton regard de Cybèle

Cette salle de défense sans céphalée
ET une pratique pour nous stimulante
Je te bouscule sans t’écailler
Tu restes agréable indulgente

Le training du jeudi
Ce besoin dont je suis tenaillé
Je fais ceinture comme il dit
Et cela depuis des années

Les stages de stick
Sont notre partage de vie
Dans cet art antique
Qu’est le kali comme envie

Quand on rentre de cette oasis
Je te rêve jusqu’au lendemain
Tes ongles sont des calices
A tes jolies petites mains

Dans nos discussions diurnes
Tu restes ouverte tolérante
La voiture sous la lune
et notre plaisir de détente

XXL est la pizza
Pour sortir de la torpeur
Le sucre est ta diva
Avec le fromage du burger

Je te saoule de ma logorrhée
Mais je rêve de câlin
à regret je suis limogé
Voici la lueur du matin

Toi qui et ma rose
Ton parfum me porte
Je fini la ma prose
Toi ma tendre qui me supporte

Poème pour mon Anna
Vraie âme de cœur
Inscrite dans mon almanach
Les anges te chantent en chœur

gizlane

Tu as fait messe basse
Immuable comme le rocher
De ce désir voulut cacher
De cette envie de sens

Toi venant du soleil
De culte en djellaba
Voulant rester ici-bas
Loin de kinitra  qui veille

Navigant sur cette carte verte
à lustrer les miroirs
Chez un être de savoir
Nous fument notre découverte

Une rencontre d’un futur
Pour un chemin commun
Ce songe  inopportun
L’illusion de cette candidature

Cette union pour de l’aide
Finis le rêve de plus
Reste le renvoie en surplus
Sous le voile qui plaide

Se passer  sans rancœur
Avec les jeux de mots
Du poète aux vieux maux
Mais toujours dans le cœur

retour du rif

Je laisse ce mur aux maux
Allah en est témoin
Je peine tous les siens
C’est pas de vains mots

Ces collabos du Hamas
Qui parodient leur histoire
écriven dans les grimoires
Pour la charia par contumace

C’est guerre de l’Orient
Cacher dans les Disney
Là sous le nez
De l’Occident indolent

Migrants en terre impie
Avec leur haine du Juif
Pour faire grossir les chiffres
Jusqu’aux confins de Pi

Nous, colons du Crétacé
Pour des terres derviche
Subissons ce retour du Rif
Avec de belles céphalées

la bête est revenue

La bête est revenue
Là sur le siège devant
Rêve ou réalité nue
Le spectacle du Levant

Le songe est convenu
Ce mensonge de l’esprit
Cette fuite est bien venue
Vivre hélas cette duperie

La pulsion du fond
Doit peintre son œuvre
La permanence du bouffon
Perdu dans ce fleuve

L’âme s’est éraillé
L’erreur est apaisée
La chance sans dévaler
L’Etat sombre malaisé

Pas de jetons du jour
Pour le solitaire ivre
Seul en action toujours
Pour subir le guivre

Encore faire le vide
Pour dompter L’ego
Celui qui avide
Fait fit de l’écho

Un état de vigilance
Perdu pour le cécitant
Ne jamais être en absence
Pour faire taire le dissident

ovni

L’œil qui voit tout
Là aux confins des nuages
Bien plus que le grand manitou
Venant d’esprit de passage

Ce besoin voulu perché
Qui dit-on contrôle
Bien avant l’évêché
L’homme et ses pôles

Les guerres et la vie
De ceux qui s’emprisonnes
En soumission ,et prie
pendant que la nature foisonnes

En libres espèces florilèges
Les tristes cobayes sont sapiens
Ceux qui pensent et vocifères
Pour supporter les jacinthes

De là à se dire  sombres
Que les dominant des boudoirs
Son ces élites de l’ombre
Ne sont que des faires valoir

De penser venant d’ailleurs
Cette idée qui pour certain enchante
De bonté ou de terreur
Dans des croyances  aliénantes

internet

La dictature des algorithmes
Qui enferme les faibles
Dans ces réseaux qui rythment
Ce besoin de vouloir l’impossible

Toutes les croyances esthétiques
La machine nous les livres
Cela sans recherche critique
Avec l’esprit de l’homme ivre

Tous pensent contrôler le net
L’illusion est de qualité
Vendre des pubs aux marionnettes
La manipulation en continuité

Donner à manger du vide
Engendrera des faussetés
Sur la toile avide
La vérité et blacklisté

Outils de liberté dévoyés
Par des enfants sans conscience
Toutes ces fermes ou se noyer
Le temps de réagir en clairvoyance

Le savoir dans la logique
Dans le croisement des infos
Sortir de sa bulle  éthylique
Avant de devenir tous faux