Gladys

Une saison à distance
Belle surprise qui désarme
Pour moi une chance
Tu poses les armes

Comme les sylphides
Qui œuvre en smiley
Tu accueilles et aides
En danse de ballet

De nos mots fades
Dictée par nos rôles
Qui éloigne le jade
D’un possible Pôle

Ma prose reste sobre
Pour l’envie de rose
Sans l’épine de l’opprobre
Qui court sans pause

Le stupide du cœur
Qui aime les sourires
Mais qui ne fleurs
Pas la vie sans rougir

Tu règnes dans l’espace
En ton prénom fleuri
L’âme figée sur place
De l’homme qui bleuit

Le poète et vivant
En quête de soleil
Se risque au vent
En rêve sensoriel

cousin 2024

Je slam cette demande
sous forme de poésie
sans les phrases fade
des êtres plein d’hypocrisie

les traumas et maux
qui éloignent les âmes
et ne peuvent dire mot
On L’ego pour arme

ma sœur et notre pôle
elle maintient les liens
c’est son noble rôle
pour nous les Augustins

bon anniversaire à toi Éric
que la petite reine
te soit homérique
et ta guitare pérenne

tonton 2024

En ce jour du Seigneur
Pas digne d’un concile
en tout bien tout honneur
et cela sur le fil

bon anniversaire tonton
texte exhorté par Véronique
mais vraiment de bon ton
et surtout pas ironique

à la tradition des Augustins
le fils et digne du Père
ce poème est un destin
pour des années  j’espère

en ce matin inspiré
plein de bonnes choses
pour mon oncle préféré
Avec l’humour pour prose

bises de ton neveu
aux mots et téléphone absent
ta santé et mon vœu
et cela pour longtemps

Corine

Comment oublier ce visage
Cette peau douce ambrée
Ce silence voulu sage
Qui me faisait trembler

Ce besoin de remplir
Ce vide avec du creux
Que de bêtises vampire
Qui assombrit les yeux

Le cœur sans oubli
Là en moi éternel
Toi tu rêvais en Nubie
Dans un horizon maternel

Tu aimais mon âme
Pas mon corps animal
Tu calmais mes armes
D’un sourire amical

L’acte de la Libération
Avec les mots de fuite
L’amour dans la désertion
Avec le panneau exit

compromis

La démocratie et un compromis
Et jamais une chose due
Voilà l’humour est mis
La réalité toute nue

Les besoins et désirs
Des hommes esclaves
Sont loin des plaisirs
Des nantis en enclave

Garder les âmes enfermées
En leur donnant de l’espoir
Tous les êtres déprimés
Qui ne peuvent s’asseoir

Politique sans pouvoir
Pris par les lobbies
Qui œuvrent en désespoir
Pour les cloués au pilori

Des fois un miracle
Quand l’intérêt et absent
Des discussions d’Oracle
Qui vivent pour l’argent

sortie vélo

Cinq degrés sur le bitume
Dans cette fuite au vent
Rouler vers le nocturne
Pour  repousser le temps

L’Aquitaine à son pont
Pour chauffer les fibres
Le départ à bon ton
La descente en roue libre

Les paysages sont moroses
à nos esprits guerriers
Tristes sont les proses
Sans le ciel égayé

  Les vagues de route
Par monts et par vaux
Les montures en déroute
L’homme sans les chevaux

La Garonne dans ses tumultes
Nous espèrent sur sa barge
Que d’effort dans le crépuscule
Dans l’espoir d’un abordage

Il faut avoir ce bac
Le poète s’en est passé
Belle mise à sac
Résister pour se dépasser

Revenir vers la rive
Ou les forêts nous respirent
Accepter la brûlure vive
Avant que l’on expire

choix

Là sur cette ligne
où se perd la vue
Je me montre digne
En ce moment voulu

Seul dans ton rôle
La comme un aimant
Avec ses deux pôles
Tu as ce choix vraiment

L’attirance pour demain
Pour nourrir la vie
L’éloignement des mains
Sans perdre l’envie

Respire-tu sans moi
Ou regarde-tu le fond
Dois-je croire en toi
La distance sans le son

Etre dans le flou
En regard des pactes
Espoir un peu fou
Que tu sois en acte

Tu es enfin libre
De ne plus te mentir
Et d’avoir ton chapitre
Inscrit dans un avenir

promenade créative

En ce jour du créateur
Je promène au couchant
Une solitude de bonheur
à mon corps épousant

Le chemin de fer dépeuplé
De  ces trains du passé
En cette soirée peuplée
Par des cycles entrelacés

Le temps des familles
Au soleil en écharpe
Les sportifs qui Charmilles
La route sans mégarde

Les dunes en jeu
Qui tutoie les cimes
Ou les Kidd courageux
Risque des sauts d’abîmes

Cette poésie en marche
C’est besoin de l’esprit
Du poète du dimanche
Dans le soir surpris

déesse

Ce besoin qui vit
Venant là avec talent
Le désir qui revit
Et s’insinue doucement

Cet obélisque de feu
Doit s’ouvrir au plaisir
En regard des enjeux
Sur les formes lyres

L’âge  frein de peu
Quand la flamme surgit
Vive en ce lieu
Pour fleurir le logis

Que de phrases d’envie
De jeux de mots
En ce rêve enfoui
Pour soulager les maux

Toutes ces déesses
De Vénus en Italie
D’Aphrodite en Grèce
A Lakshmi en Asie

De Hathor l’égyptienne
D’Oshun d’Afrique
A Yang’asha en Chine
Que de mythes féeriques

hiver

Janvier L’hiver a disparu
au  froid de décembre
Les oiseaux sont revenus
Les arbres en tremble

Le regard au jardin
Sur l’ombre des bourgeons
Le printemps et Éden
La nature bat le Jonc

De ce soleil d’été
Qui revigore les os
De ses hommes hébété
Devant cette vie précoce

L’argent fait le bonheur
De ne plus compter
Les âmes sont en malheur
De ne plus respirer

De naturel ou d’humain
Les débats sont abyssaux
Peu importe la main
Le réveil est schiso