dieux

Les Kids jouent libres
Pour les temps d’enfance
Avant ce jour des ténèbres
Leurs mères les encensent

Ces livres de piété
Qui enferment les faibles
Et tuent sans pitié
Dieu comme règle

Un monde en secousses
Avec des sourires faux
Loin d’une paix douce
La confiance en défaut

Ces méchants qui dévoilent
en connaissance laïque
ceux qui se voilent
dans leurs sectes mosaïques

La raison est enfouie
Les dictatures de la peur
Œuvrent pour les conflits
A un futur de terreur

autre guides

La prison de la réalité
Enfermement de l’esprit
Encensé comme une liberté
Le mystique là incompris

Pourquoi tout ce déni
D’autres voie que le réel
Quand tout est asthénie
Et que survient l’irréel

Etre un et maintenant
Dans l’animal matériel
Cet état triste enfermant
En rêve d’arc-en-ciel

N ‘autre monde intérieur
la beau est riche
Pris par les gourous rieurs
Nous laisse en friche

Les guides de l’éveil
Existe en bien là
Nour notre futur réveil
Œuvrant pour nous las

Sur cette belle terre
Surfant entre les dieux
Pour distiller l’éther
Aux êtres preux

Tous et toutes vêtus
D’un manteau de cœur
Qui rêvent d’être élus
pour un plus un joker

Élodie

Je tourne en mâtine
Toi les supports ésotériques
Nos masques couleur marine
Sur les nez hystériques

Les yeux ce  regard
qui Illuminait les  cieux
Cache les sourires renard
qui souvent sonne creux

Nos mots de politesse
sont une approche sereine
Pour toi délicatesse
et pour moi pérenne

Les arts martiaux
Son notre entente
Loin d’être partiaux
Un espoir sans entracte

Le club sans ta présence
En un cours comtois
Malgré cette  absence
Reste un moment courtois

Ce poème ces mots
Se souvenir des abysses
Ce temps dans l’eau
Ce mirage sans cannabis

sourd

Triste de ne pas avoir
La fibre de la musique
L’oreille ne sait croire
Ni entendre le féerique

Vivre les voix modernes
Des chansons qui flamboient
La critique des sourds terne
Dont le cœur reste pantois

Pourtant sentir le blues
Des rythmes qui encensent
Sans l’esprit de la loose
Est entré dans la danse

Les chanteurs génétiques
Doués par la naissance
Sans l’âme acétique
Dans une recherche de sens

Ces textes des poètes
Repris pour la gloire
Sans la plume prête
L’esthétique doit prévaloir

illusion

Toi tu as survécu
Au signe du zodiaque
Tous te porte au nu
Malgré tous tes manques

La sainteté dans les malades
Et affaire de situations
Toi tu te marrades
La guérison et ta libération

Restés un êtres de bien
C’est pour les belles âmes
Pour d’autres c’est acte vain
Leur ego comme sésame

Toutes les attentions passées
Tu en as fait festin
Mais l’orage dépassé
Tu poursuis ton destin

L’illusion de croire
Que les épreuves changent
En bienveillant Archange
Ces humains sans gloire

200 ans

Né entre deux guerres
Jeune pousse de naguère
Tu as assisté au sang
Avec tes amis à Gland

Feuille hautes dans le ciel
Avec ce goût de miel
Tu côtoies les cimes
Et les laisse aux Abymes

Tu les observent surpris
Perdu dans leur violence
Toi tu as tout compris
Tu regarde loin vers l’espace

Ces hommes sans avenir
Avec leur esprit fou
Et leur conflit à venir
Pour contrôler le grand tout

Leur existence fugace
Devant ta sagesse d’amour
Triste est leur déchéance
Face aux racines de toujours

espoir de peu

Ce bleu-là de plaisir
Cache mal le sombre
Des mots de l’ombre
En ce déni déplaisir

Serpent qui se retourne
Et se mord la queue
En ses médications de peu
Vite que la roue tourne

L’espoir de soins mystique
Embrun le réel
La réalité est cruelle
Loin des mots poétiques

Un désir de vie
Est rêvé de mort
Pour voir l’autre port
En ces temps de survie

Ce malade est coupable
Il a créé son mal
Ces dans l’esprit primal
De ces psys capables

L’argent pour requérir
Loin de la science
De ces médecins silence
Des gourous pour guérir

Multiplier les bornes
Pour un plus encore
Et fuir le hardcore
D’un fauteuil morne

Tous et toutes en avis
En mon âme présente
A mon écoute absente
Je donne mon préavis

tous puni

Jouer d’une époque
empreinte de pouvoir
triste de devoir
avoir l’image équivoque

là sous la joue d’homme
Qui auréolé d’un droit
ou le non était rois
vers l’infâme Muséum

le temps a passé
les maux sont restés
Metoo à raviver
c’est trauma esseulé

mettre en lumière
Les pervers aveugles
avec le regard bigle
De leur âme tanière

tous et toutes victimes
de mœurs dévoyées
de domination déployée
en route vers l’abîme

tous poussières

Échec de l’homme qui dévale
cette pente en cycle
Le temps qui nous avale
et qui nous recycle

Les conflits de l’absurde
avec les pathétiques haines
De colère sourde
Qui engendre la peine

Les illusions de pouvoir
qui  abrutit les mortels
Ceux qui veulent croire
à une vie éternelle

face que l’âme ouvre
son cœur et s’apaise
Oublier les mots de soufre
ne vous en déplaise

Humour qui rit jaune
pour un message cool
Méditer sous un aulne
sans les maux qui coulent

Le pardon est stupide
c’est dans les esprits
Et pourtant acte limpide
pour qui a compris