Aveugle

De ces écrits louvoyants
Discuter sur les drailles
Par ceux qui braillent
Sans être non voyant

C’est correcteur aveugle 
Adepte de cette chasse 
Armée de leur ego crasse 
Tous ces gardiens qui beuglent

Ceux qui ont appris les mots
 La mémoire sans le sens 
Comment expliquer la puissance
D’un stylo pour les maux

Les superficiels du degré
Avec leur œillères patente 
Nourri par l’âme cécitante
Fragiles nées pour dénigrer

Les créateurs en faute
Puisent dans la structure
Pour sublimer le pur
Dans des rimes hautes

Un poème a quel niveau
 L’humour et en page
Dilué dans la marge
Pour ouvrir les cerveaux

ORL

Les sons n’arrivent plus
A mes oreilles indus
L’urgence en acouphène
Vite trouvé avant la peine

Une difficulté du temps
Trouver un gourou pourtant
Peu importe la monnaie
Mon compte va me sermonner

Cette spécialiste non affiliée
Auquel on ne peut se lier
L’expertise est efficace
Dans sa maison Palace

Une rémunération osée
Digne d’une professionnelle posée
Sans le plaisir d’écoute
Un comble qui en coûte

Pourtant elle en a deux
Le risque est hasardeux
D’entendre les maux
Derrière nos mots

Faute de médecin humain
Les experts de demain
Seront livrés sans âme
Avec l’argent pour blâme

anniversaire (Alex) 2024

Happy birthday to you
Heureux anniversaire Alexis
en ce jour du 7 août
Garde toi de la chiropraxie

L’équipe de City Tour
Et toutes derrière toi
Pour crier sans détour
Que tu sens le putois

Toi qui aime l’humour
Mais ne peux plus te sentir
à la fin de tes tours
Dans ton étuve vampire

Peut-être pas de gâteau
Ni de cerise dessus
Quelques sourires en cadeau
Qui soigne en shiatsu

Que tes prochaines mictions
 Se fasse sans douleur
et les futures missions
On op on off en couleurs

dette

Sur la berge tu plisse
Et attends le visage
De ton frère complice
Avec sa parole en cage

Qui honore s’enrichit dit-on 
Voir l’ami qui s’efface
Tu connais déjà ce son
Qui ne laisse pas de trace

Un ego qui ne dit pas
Toi tu à besoin de mots
Pas de Royalties repas
Qui engendre bien des maux

La fierté en essence
Mes les âmes en délicatesse
Sans le vocable en élégance
Et ce jusqu’à la tristesse

Assumer les besoins
D’ un proche de cœur
C’est en prendre soin
Pour fuir les rancœurs

Sur la rivière furibarde
Toi assis dans l’herbe
Tu vois venir la barque
Et sa  funeste perte

adoption

 

Tu parcours le tiers-monde
Pour acheter un petit
Pour ta femme non féconde
L’exotique en prérequis 

Dans certains milieux
C’est de bon ton
Pour s’approcher de Dieu
Et cela sans demi-ton

Toi tu es bien né
Et porte là ta croix
De vouloir un nouveau-né
Ce voyage tu y crois

L’Afrique ou l’Asie
Peu importe le lieu
Pour toi tout est poésie
Très loin des banlieues

Tu montres cet enfant
Pour s’excuser peut-être
D’un racisme bien-pensant
Une dichotomie de l’être

Tu sauves les désespéré
En les déracinant
Dans l’envie de créer
Une famille cerf-volant

Les adoptions de l’hexagone
Qui n’ont pas de coût
Ces orphelins autochtones
Son Trop banal à ton goût

l’impossible pardon

Pousser par ta dissonance 
Tu as joué avec le feu
En touchant à l’innocence
 Sans jamais de pare-feu

Tu te punis en intime
Depuis tu en souffres 
Comme encore ta victime 
Avec ce goût de soufre

L’excuse des traumatismes
 Loin de te soulager
De cet absentéisme
De ton esprit outragé

L’idée de ce schéma
Se profile à l’horizon
Et cela sans cinéma 
Désastreuse et cette vision

  Tu portes ce fardeau
Dans ton âme réveillée 
Qui dévale à vélo
Sur cette route dévoyée

Maintenant en résilience
Tu cherches la paix
En ton monde sans silence
 Dans ce rêve de s’excuser

Egoïste en faute
Le pardon en envie
Qui implore l’autre
Pour vivre sans préavis

abandonné

Tu es une ardente féministe
 Tu encens ton maître Metoo
Tu as ouvert la porte
Pour punir tous ces maux

La minorité de pervers
 Auréolé de leur pouvoir
Tous ces loups libertaires
 Qui n’on que faire de Beauvoir

La majorité de l’intime
Ceux qui sont respectueux 
Sont les seules vraies victimes
De ses visibles délictueux

Les prédateurs des rues
Eux sont rarement punis
La peur enferme les abus
Qui reste à jamais impuni

Les avocats des nantis 
Diffèrent à l’horizon
Les procès des faux repentis
Bien loin des prison

Pendant tout ce temps
Les femmes voilées afghanes
 Lutte contre les mollah, longtemps
Toi ta terreur les abandonnent

frustré

D’aucun encens le soleil
Qui facilite la chasse
Comme nul autre pareil
Moi je marine sur place

Dans l’attente du départ
La vue sur la base
Heureux sous l’arbre épars
Et son ombre extase

Le plaisir des yeux
Sur ce bassin à flot
Au loin le pont joyeux
Qui voit tout de haut

Je tente des mots
Sans grande idée
Encore la rime en O
 Fébrile je jette les dés

Je prends à mes poésies
 Celle qui sont vivantes
Pour ce poème  accrasie
 Loin des créations brillantes

Mon cœur qui bas
Signe de la vie
Encore ce débat
Ce combat pour l’envie

Créer encore  envieux
à l’âge du repos
Ce désir de l’harmonieux
Du rêve  d’avant-propos

Dils

Condamné à être méprisable
Pendant 15 ans de cafard
Tous encore te voient coupable
Cette idée te rend blafard

Tu n’étais qu’un adolescent
Simple timide et effacé
Tes aveux en larmes de sang
Toute cette pression ta terrasser

Tu as ouvert la porte
Au doute et à la suspicion
Jeté à fond de soute
Les avocats ta solution

Le procès a fermé les grilles
Pour des violences à foison
Passer le temps en filles
L’appel pour fuir cette prison

Enfin la loi t’à acquitté
Après l’audition d’un suspect
Malheureusement jamais réhabilité
Vivre ta vie sous cet aspect

recouvrer la confiance

Aux faibles qui nous ont trahis
Ceux que l’on mettait au sommet
Leur souvenir nous envahit 
Autant sortir le calumet

Nous qui ne sommes qu’ amour
On ne peut que pardonner 
Combien de tours et de détours
Pour enfin faire cette randonnée

Joindre enfin les liens
Pour sortir de la survie
 Toutes ces querelles de rien
 Ignorer tous cet ego en avis

Idéaliste qui rêve d’accalmie
Qui pense à l’autre les nuit
De ce besoin d’être admis
Dans les cercles de minuit

Tous les solitaires authentiques
A L’âges qui  assouplis
Vivent de poésies romantiques
Pathétiques guerriers assoupis

Le temps est à s’égayer
L’âme doit voir au lointain
Les armes cessaient d’aboyer
Pour refaire confiance a l’humain