peur primale (drive)

Le réel du déjà vu
Bercé par les sons reçus
La route encore au temps
Sur le métal fuyant

Les ancêtres en effroi
loin du sombre du détroit
la peur dans les grottes rares
moi Dans ce jour en phare

Le road-movie devant
Avec Le blues en dedans
Suivre le vent au dehors
Dans cette nature en désaccord

Les oiseaux volent bas
Au ciel qui s’abat
En cette bise de peu
Ecrasé par ce feu

Rafraîchissante en ce temps
Crainte de l’homme qui attend
Là sous ce noir inquiétant
Sous l’orage ruisselant

Les enfants jouent insouciants
En jeu d’eau stimulant
Oubliant le tonnerre
Digne de l’enfer

Ces peurs animales
En nous primales
Des âges farouches
Dans ce primtemps qui douche

Le calme reviendra
Sans peur n’y sparadrap
Après les déferlantes
En éclaircie prudente

mots râles

Le sac a du gîte
Sous la brise légère
Moi mes mains s’agite
Sur les bande Cerbère

Le Timer est agréé
La tenue soft et de raison
Là sous le ciel libéré
La nature est en déraison

Les oies sauvages tourne au vent
Et cherche leur Cap
Avec des cris strident
Dans cette saison handicap

Partie pour ce voyage
Avec l’horizon pour sourire
Et les couleurs pour paysage
Avant l’inévitable soupir

Le froid reviendra
C’est dans l’ordre des choses
L’homme profite sans toundra
De ce moment de pause

Demain la fin de nos jours
Moi je frappe la colère
Pieds Poings pour toujours
De la sueur pour ma terre

Non point de morale
Je laisse ça au donneur
Moi je fais des mots râles
Des proses pour les dormeur

priapisme VS assaut

Priapisme du matin
Engorgement des sens
En bois de rotin
Sentiment de puissance

Futile du sexagénaire
Seul sous le drap
Loin des balnéaires
La main sparadrap

En essai de désir
Profitez du moment
Pour ne pas vieillir
Sans être défaillant

Là au seuil du jour
Une présence d’amour
Belle surprise de toujours
Qui porte le nu du séjour

L’embrasement d’une étoile
L’ouverture dans l’espace
Toi dans sa toile
Tu laisses la place

Au voyageur zélé
Avec son vaisseau
Au charme révélé
Pour les assauts

Ce voyage au confins
Le temps d’un rêve
Le plaisir enfin
Une histoire brève

le futur de L’IA

Toi tu abor l’Occident
Avec son passé colonial
Au coût humain exorbitant
Et sa dette abyssale

Tu vois du racisme partout
Manipuler par les réseaux
L’IA et leur atout
Tu y poses ton seaux

Ton ignorance du réel
De ce nouvel esclavagisme
Auto-alimenter croyance cruelle
La vérité est pur cynisme

Les esclaves en légion
Nourrissent pour ton confort
Les fermes avec soumission
Pour le plaisir des sponsors

Enfermé dans ta colère
Tu es aveugle du vrai
Ce modernisme délétère
Pour un futur ouvrez

Toutes ces richesses
Ces minéraux utiles
Arraché en sécheresse
D’une terre que l’on mutile

Oublie ce passé révolue
Regarde l’avenir de demain
Là pour le pouvoir des élus
Ceux qui ont la main

Une vision au lointain
Pour les décideurs en fêtes
Tout est prévu c’est certain
A l’horizon des prophètes

C’est nouveau pouvoir
Et leur futur apartheid
Avec leur humour noir
Pour nous simple bipède

nuages au réveil

Je dis les maux en rimes
Pour sublimer la colère
Sans fourbir mes armes 
Pour éviter d’être délétère

Après les rampes arrachées
Et les portes désœuvrés
La cité à détacher
Des nuisibles pour œuvrer

Loin des musiques de l’âme 
Voilà les bruits qui haranguent
Qui cogne en rythme
Toi tu revendiques cette langue

Nous on veut le respect
Toi tu rêves en ce lieu
En racaille plein d’irrespect
Tout sauf du silencieux

Un poème pour l’art
Et pour les droits et devoirs
 Pour certains mots bizarres
 Tous ces endoctrinés notoires

Tu écoute ces propos qui enivre
Et qui diffusent la haine
Pour oublier le savoir-vivre
Comment casser cette chaîne

Notre hameau de vie
Date de si peu
Déjà dilué en chienlit
même pas l’excuse de rebeu

Les couloirs pleins de mouches
Le garage vélo à tout vent
Les voleurs sans escarmouche
Dans ce passage béant

Pourtant loin des banlieues
On nous aurait  menti
Peu importe le lieu
Les hommes sont pervertis

Là même pas de sourire
Les enfants jouent sans éducation
Confidentiel je pouffe de rire
 Déjà une résidence en désolation

Ce monde en flammes
La mort de l’humain
Qui aime les drames
Sans jamais tendre la main

Maras (concert)

J’écris grâce à toi
Des poèmes de bon aloi
 Toi ,Maras c’est ton investiture
Tu brilles dans le pur

Les maux en morsure
C’est des malheurs qui durent
Bien loin des mécènes
Et des rimes obscènes

Tu reviens en prose
Avec les mots qui se posent
 Et qui ouvre les portes
C’est ce qui nous transporte

Mais le temps est trop court 
Là on veut du long cours
Nous tes bons apôtres
C’est toi et personne d’autre

Tu nous remplis de vie
Cela partout  a l’envie
Avec lui et ses cordes vocales
Et elle et un son  sans égal

Ce concert nous charme
 Avec ses vocalises de l’âme 
Mais c’est la fin hélas
Nous on se sent las

Que ce jour nous éclaire
Avec tes paroles lumière
Un’ deux’ rappels’ belle affaire
 Nous on veut la planisphère

Tu descends avec le cœur
 Vers la foule un bonheur
Et tu partages la communion
Avec des accolades sans omission

Je te vois et je ressens
Peut-être une erreur des sens
Là ton regard triste
C’est la fatigue de l’artiste

Croire un mal plus profond
Toi seul sais au fond
Tes slams  nous guident
Et en écoute c’est limpide

Le départ avec l’hostie qui chante
Non pas que ça m’enchante
De quitter ce moment de plaisir
Mais j’en reste tout sourire 

Le flot la musique ce miel
Difficile et le sommeil
Là je rêve de ce jour, c’est malin
Vite, faires ces proses au matin

genèses (religion)

La déchéance de l’humain
 Avec la Bible en main
Dans un devenir incertain
 Adam et Ève en chemin

La naissance de l’humanité
En une vérité croyante
 L’homme à la perpétuité
Et la femme à la côte

Une pomme pour la vie
Ce besoin animal
Ou le serpent donne l’envie
Est pour le créateur un mal

L’avènement des gourous
 Avec toutes les plaies
La ou tourne la roue
Où tous le monde se complaît 

Pourtant suivant ces livres 
Diffusé toujours, et qui foisonnent
 Dans une peur qui ne délivre
 Que des histoires qui emprisonnent

Deux êtres en création
C’est dans la Genèse libertaire
Une consanguinité en action 
Des adorateurs pervers

Ces la fin de cette civilisation
Dans cette décadence de mort
Avec des gènes en question
Qui réjouissent les croque-morts

parcours (martial)

Tu à fais le dos de raison
Pour que Roule ta chute 
Dans l’harmonie en jupe
De l’aïkido en saison

Ce fut là un début
L’art de la paix
Que ta colère à usurpé
Pour un autre but

Ce ballet de pieds
Qui a pris ton âme
De l’artistique en arme
Vivre à fond le contre-pied

Dans cette voie En envie
Là savate pour un temps
Les arts de combat pour longtemps
Avec une variété en survie

Au détour de livres
Un guide t’a éveillé
Toi qui as sommeiller
Avec des écrits qui délivrent

Jamais devant en maître 
Mais toujours percutant
Quelquefois perturbant
Tu nous pousser à être

De ta triste finitude
Il nous reste tes mots
Pour soigner nos maux
Pour vieillir en plénitude

Tous les guerriers en questions
Doivent aller de l’avant
Et cela Sans les tourments 
Dans une vie en actions