confusion projet

De ce projet commun
Nourri par le désir
De n’être plus qu’un
Une recherche du plaisir

L’utopie est en route
Neuf sur le bitume
Guidon en avant toute
Un humour Bubble-gum

Le destin en faute
Le home traineur perdu
Futur que l’on échafaude
Une chimère de vertus

Six cents cinquante raisons universelles
Pour partager un rébus
Rouge bordeaux à Eiffel
Cette couleur en attribut

L’envie est de saison
Le road-movie illusion
L’âge est de péroraison
L’âme est en confusion

Fab

Tu aurais pu être une légende
Un talent comme une droite
Tes KO aux poings font l’amende
Et tes pieds sont la savate

Ton humour de film d’horreur
Est une attitude de cocasserie
Tes propos sont blagueurs
Comme un calice à ton esprit

Ton écoute a vécu l’isolement
Avec un cœur de résilient

Loin d’être un prof lambda
Tu ne faisais pas du franglais
L’apprentissage comme mandat
Dans l’essence de l’anglais

Tu rêvais de mathématiques
Idée proche des philosophes
Ton appétit pour l’informatique
Et ce Sans théosophe

La lecture jusqu’à l’overdose
Mais l’envie et au conjoint
Tu rêves de câlins, sans pose
Sous-couverture, tendre besoin

Ton fils c’est ta mission
dans Cette profondeur de géant
toi le père sans démission
beau comme un paysage de Brandt

Ta lumière éclaire le soir
Pour ne pas être échec
Voir la vie comme un Renoir
Pour ne jamais être mat

psy

Tu as l’oreille prêtre
à l’écoute du vent
Celui du mal-être
Qui pleure souvent

 Ces faux sourires
Qui font face assis
Las de ne plus rire
Et font comme si

En ces temps de feu
Tu es ce témoin
Qui sauve qui peut
Toi le psy cartésien

Tu éveilles les bons
Ceux qui se mentent
Dans leur faux baume
Pour amis en tourmente

Le malheur des autres
Fait leur pathétique survie
Quand le bonheur côte
Malheureuse et leur vie

Le miroir se brise
Devant la vérité crue
La bonté en crise
Dans la réalité nue

Toi avec ta science
Qui en est pas une
Tu affirme cette régence
En magicien de rune

guerrière

De cette vision revenue
Toi belle comme Ishtar
Guerrière au pieds nus
Aduler comme une star

Désir passé du frileux
Guerrier au temps révolu
Au corps sans envieux
Pourtant avoir la berlue

La jeunesse qui fuit
Quant les souvenirs filent
Ne pas rester enfoui
Dans l’âme qui vacille

L’illusion du futur
Pour le plus furtif
Tout est conjoncture
Dans l’acte inactif

C’est écrit de l’esprit
Qui poétise les maux
Non croyant qui prie
Et ne peut dire mot

La beauté qui brûle
Pathétique et ce feu
Un rêve érectile
Dans ce poétique aveu

douleurs de feu

Je compte cette douleur passée
Pour l’histoire sans ressasser
L’aliment mijote sur le feu
Je vague aux choses de peu

Revenir vers mon déjeuner
Et le bouton de ma destinée
La le sol s’est embrasé
De couleur bleuté orangée

Un calme profond m’envahi
Vite je suis en survie
Le gaz coupé la fenêtre ouverte
La douche sur la chaleur funeste

Une main sur le pommeau de vie
L’autre sur le téléphone d’envie
L’homme qui cuit de l’intérieur
Avec ce rouge sang a l’extérieur

Rapide et l’arrivée  je suis déphasé
Allongé sur le lit enfin apaiser
La couverture de survie
Et le gel de vie

Les drogues un recours précieux
La souffrance dans un état cotonneux
Anesthésistes et soins un soulagement
Les pieds au ciel je suis dépendant

Plusieurs fois par semaine
Où des mains pérennes
M’arrachent les oripeaux
Calme et panse ma peau

Soigner mes pas guéris
Les béquilles son chéri
Les bas de contention
Sont longtemps une condition

Loin d’une pléiade
La mythique olympiade
Athlétisme et tour de France
Alité mais quelle chance

réveil

La spiritualité est patience
et acte de modestie
Sans le besoin de croyance
ou le faible se définit

Le Big Bang est symphonie
Dans l’expansion des créations
L’ordre du cosmos et hégémonie
Dans sa nature en action

L’énergie physique de l’homme
Explose au monde extérieur
Sa puissance réelle intime
Vibre et vit à l’intérieur

L’univers dans l’œil de Webb
et mouvement vers l’infini
La prise de conscience des plèbes
doit se faire en harmonie

  Intuition et connaissance
Pour supporter les punchs
Utiliser l’esprit en sens
Avant le Big Crunch

collègue 2024

Bonne et heureuse année
Au collègue et amis du travail
Phrase facile et surannée
Qans ce poème banal

Cette saison riche en émotion
Restera dans les annales
Les cars ont subi des collisions
Avec un retour très loyal

Les erreurs furent légion
Mais heureusement dépassé
Les désirs de rébellion
Discrètement repoussé

L’accueil du public
Plus que Royal
Idem avec les nubiles
Qui officie en naïade

Excusé mes outrances
Des mots de l’art
Bientôt les vacances
Fini les maux de star

Je clos là ma litanie
Bien à vous de tout cœur
Le futur n’est pas défini
Road-movie de driver

traversée

Je ne suis pas né boat people
Pourtant c’est ma jeune vie
Flot de l’espoir pour mon peuple
Pour un mieux en survie

J’ai quitté mon cœur
Où les dictateurs font la loi
Installée par les colonisateurs
Pour des richesses en emploi

Grâce aux oisifs d’Occident
J’ai ma place à défendre
Leur refus d’être ardents
Nous laisse un rêve à prendre

Nos gènes nos cultures
Vont doucement se mélanger
J’ai risqué sur l’eau pure
Car j’ai le soleil sans manger

Je n’ai pas de haine
Des guerres du passé
Même si les peines
De l’inconscient sont à dépasser

Les religions vont se heurter
Mais le temps nous apaisera
Loin  des croyances hébétées
Le métissage nous relèvera

fulgurance

L’esquive rase la peau
Fulgurante la main du guerrier
Vise le corps sans oripeau
Dans un contre meurtrier

Agile et vif il danse
En Volte et sauts bondissants
Dans une arabesque intense
Le Stick s’abat violemment

La tension à son arc
Les plumes vibrent tendres
Dans le lâcher belliqueux
D’un trait sans méandre

Les témoins sont là
Le temps est à la dépêche
La lame vive par las
Vers son objectif en flèche

Les yeux mi-clos
Il médite l’esprit clair
Un éclair jaillit du fourreau
Et sans Peur tranche l’air

Le regard ne cligne pas
Mais l’arme ne peut attendre
Le feu surgit avec fracas
De l’étui comme de la foudre

Rituel duel martial
D’Europe ou d’Asie
Thanatos est impartial
Dans sa suprématie