matin

Ce réveil ou le coq chante
Non pas que ça m’enchante
Tel le chat je m’étire
La réalité me respire

Il me faut encore me lever
Ce cauchemar est à laver
Vite faire mes émulsions
Comme un robot sans passion.

Mon estomac est noué
Pas de petit déjeuner
Les chaussures la veste
Le froid dont je peste

L’explosion des cylindres
La musique blues à revendre
Cette chaleur dans l’habitacle
Sur cette route spectacle

Pour sortir de l’apathie
Avec le son en thérapie
Avant la journée
Qui dure des années

Même un travail aimé
Ne peut compenser
Ce besoin viscéral
D’un amour primal

Honni  en société
Elan de liberté
L’écrit en perdition
Du poète en dérision

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