La rue Carros déserte
Sinueuses en desserte
Au loin l’enclos des chevaux
Pâturant l’herbe au repos
Le soleil brille au mars
Les hautes herbes éparses
La clémence du temps
Des arbres pour longtemps
Les nuages glisse leur formes
Je regarde ces rêves informe
J’imagine des Muses là
Sur mon regard las
Assis dans la Kia
Je pense à Anna
Et j’occupe le moment
Poèmes loin des tourments
La à côté de la maison
Dans son besoin de guérison
Et faire fuir le malin
Pierre espère sous les mains
Je me sens négligeable
Dans ce rythme agréable
De la radio qui calme
Au confins du vacarme
Mon esprit vagabonde
En idée féconde
Comment transcrire
Mon cerveau ne sait écrire
Tout va trop vite
Et cela m’attriste
Poétisé les mots
C’est le moindre maux
Revenir à l’essentiel
Regarder le ciel
Les cumulus son noir
Cette bise de l’espoir
Qui éloigne la pluie
Rangeons les parapluies
Pour la beauté du jour
La nature de toujours
Le son du blues est beau
La musique dans la peau
Avec celle des oiseaux
Bien loin des caveaux