Solitude que je chéris
Malgré la peur du vide
Et des êtres aigris
Qui chassent les avides
L’utile de côtoyer la vie
Pour encenser notre esprit
Nécessité loin des envies
Des hommes vrais incompris
Le risque de l’opprobre
Pour ce rêve différent
Face aux idiots en cohortes
Qui montrent les dents
Les repas de convenance
Qui se fardent de sourires
Ne sont point ma constance
Suivre sa nature pour en rire
La recherche d’une chance
Ce fil qui lit les cœurs
Pour abolir les différences
Avec l’amour comme joker